Le maire de Saclay jugé pour harcèlement moral contre des agents : « Il n’y a jamais eu le but de nuire »
Durant l’audience au tribunal d’Évry-Courcouronnes ce mardi, les trois plaignants ont témoigné de leurs souffrances au travail. Maire depuis 2020, Michel Senot (SE) s’est dit « navré » de la situation mais nie toute intention de nuire. Le tribunal rendra sa décision le 19 juillet.Michel Senot sera fixé sur son sort le 19 juillet 2023. Le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes se prononcera sur la culpabilité ou non du maire (SE) de Saclay (4 200 habitants) depuis 2020. L’élu, âgé de 67 ans, est poursuivi pour harcèlement moral. Il est accusé par trois agents de la mairie : la responsable du service jeunesse, le responsable du service périscolaire et l’ancienne directrice générale des services (DGS). Le ministère public a requis six mois de prison avec sursis à l’encontre de l’élu, ainsi que la privation de ses droits civiques pendant deux ans, ce qui entraînerait son inéligibilité.