Me MOUSTAPHA CAMARA SUR LA REINTEGRATION DE L’USO «La Fédération n’était pas contrainte d’appliquer la décision du taS dans l’immédiat»
L’avocat au barreau de marseille et expert en droit sportif, me moustapha camara présentait hier, son ouvrage intitulé : «Le contentieux du transfert des joueurs». en marge de cette cérémonie, il s’est prononcé sur la décision du tribunal arbitral du sport intégrant l’us ouakam au sein du championnat national. d’après lui, la fédération n’était pas obligée d’appliquer la décision dans l’immédiat.
Me Moustapha Camara s’exprimait hier à l’occasion de la pré- sentation de son ouvrage «Le contentieux du transfert des joueurs», organisée en partenariat avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS). Spécialiste du droit sportif, le juriste a donné son impression sur la réintégration de l’US Ouakam suite l’application de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS). Me Camara a une lecture plutôt particulière de «l’affaire USO» même s’il reconnaît ne pas avoir tous les éléments sur ce dossier. «D’après les échos que j’ai eus, je peux dire qu’une procédure arbitrale n’est jamais figée, on peut donc toujours trouver une solution qui arrange l’ensemble des parties», a indiqué l’avocat du barreau de Marseille. «La Fédération n’était pas contrainte d’appliquer la décision du TAS dans l’immédiat», assure le spé- cialiste du droit sportif. Ce dernier a même estimé que les parties auraient pu choisir un arbitre africain pour que ce dernier puisse donner une décision beaucoup plus conforme à nos réalités. Son ouvrage qu’il a présenté hier devant un parterre d’invités traite principalement de la problématique des transferts de joueurs ainsi que du Tribunal arbitral du sport (TAS). L’avocat estime que l’État du Sénégal devrait mettre en place une réglementation et taxer les transferts de joueurs sénégalais. «Les clubs formateurs de joueurs en Afrique sont défavorisés», a-t-il indiqué expliquant cela par la catégorisation des centres de formation de foot selon les pays au niveau de l’instance de la FIFA. Me Camara assure que dans ce cas, les clubs locaux touchent très peu par rapport aux clubs formateurs en Europe en ce qui concerne l’argent des transferts. «Un joueur formé au Sénégal qui signe dans un grand club après être passé par un autre en Europe servira plus ce dernier que celui où il a été initié», explique-t-il. Ce qui est «un paradoxe», fustige t-il. L’avocat en appelle donc à «la suppression de cette catégorisation des clubs formateurs par la FIFA qui installe une forme de discrimination dans ce sport».
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