ActualitéSociété

PROCÈS IMAM NDAO ET CIE:Des chiens renifleurs pour assurer la sécurité

Une forteresse impénétrable ! c’est ce qui a été constaté hier lors du procès d’imam aliou ndao et ses 28 co-accusés. car, les forces de l’ordre ont déplacé des chiens au palais de justice. lors de cette audience, les «ibadus» se sont mobilisés massivement pour soutenir les présumés terroristes.

Poursuivis pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée, acte de terrorisme par menace ou complot, d’apologie du terrorisme et de financement du terrorisme en bandes», Imam Ndao et compagnie ont fait face au juge de la chambre criminelle de Dakar. Amis, militants, sympathisants et autres inconditionnels se sont déplacés pour ne pas se faire raconter le procès. Ainsi, les «Ibadus» sont venus en masse au Tribunal dès les premières heures de la matinée. Seulement, à l’entrée du bâtiment, l’accès au temple de Thémis n’était pas chose aisée vu l’impressionnant dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre. En effet, au regard du caractère spécial de ce procès des mesures sécuritaires exceptionnelles ont été déployées en dehors et à l’inté- rieur du tribunal. Des centaines de gendarmes et de policiers ont assuré la sécurité à l’inté- rieur comme à l’extérieur du Tribunal. Un important dispositif sécuritaire a transformé le Tribunal en une forteresse impénétrable. Le plus surprenant, ce sont les chiens qui ont été transportés sur les lieux pour veiller à la sécurité. Ainsi, à quelques encablures du palais de justice, dans le populeux quartier de Rebeuss, plusieurs barrières étaient érigées par les gendarmes sur toutes les artères qui débouchaient sur le Tribunal. Les conducteurs de véhicules de même que les pié- tons étaient contraints de rebrousser chemin. Seules les personnes qui détenaient une carte avaient la possibilité de passer. À 8 heures, les «Ibadus» ont commencé à affluer à la grande porte du Tribunal où étaient aussi positionnés des gendarmes pour filtrer les entrées. Pour entrer, à l’inté- rieur du Tribunal, il fallait se faire identifier par les pandores. Après ce premier rideau, il fallait également prendre son mal en patience avant d’accéder dans le hall. Car le passage par les portiques était obligatoire et précédé d’une fouille corporelle. Même après avoir franchi, la sécurité était encore plus corsée devant la porte de la salle 4 où se déroulait le procès. Une barrière était déjà érigée avec des dizaines de gendarmes qui veillaient au grain. les ibaDus assiègent le palais De justice Le public, venu nombreux est essentiellement composé d’hommes pour la plupart barbus et des femmes habillées en Hijab se voilant presque tout le corps. On se croirait dans une cérémonie religieuse n’eut été les visages renfrognés et autres mines colériques. La majorité des personnes étaient habillées en tenue blanche tenant un exemplaire du Coran.

Toutinfo