AMELIORATION DES CHAINES DE VALEUR AGRICOLES : La FIDA octroie 11,3 milliards de FCFA au Sénégal 
ECONOMIE : Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et le représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), au Sénégal et directeur du Bureau sous-régional Afrique de l’Ouest, Benoit Thierry ont signé ce jeudi 14 avril 2022, un accord de financement du Programme de compétitivité pour l’agriculture et l’élevage au Sénégal (PCAE) pour un montant de 17,3 millions d’euros soit 11,3 milliards FCfa.
Selon le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, l’objectif du programme PCAE est d’améliorer la productivité des chaînes de valeur agricoles, notamment l’accès au marché des produits de base de l’agriculture et de l’élevage dans le bassin arachidier et les zones agropastorales. Selon lui, le groupe cible du programme est essentiellement le même que celui des projets soutenus par le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), à savoir le PAFA, le PAFA-Extension, le PADAER II et Agri-Jeunes Tekki Ndawñi.
Par conséquent, explique le ministre de l’Économie, il interviendra dans les mêmes domaines où le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) a fini de démontrer ses compétences distinctives dans notre pays.
«En effet, environ 900 000 agriculteurs devraient bénéficier de cet important programme dont 50% de femmes et 30% de jeunes agriculteurs. Cependant, il est important de s’assurer de la cohérence et de la complémentarité dans la mise en œuvre de tous ces projets destinés aux mêmes cibles en vue d’une meilleure efficacité de nos interventions », a fait savoir Amadou Hott.
Il a saisi cette occasion pour exprimer la profonde gratitude du gouvernement et de tout le peuple sénégalais au Fonds international pour le développement agricole (FIDA) pour son appui constant visant à améliorer la sécurité alimentaire et augmenter les revenus des populations rurales en créant des emplois pour les jeunes
et les femmes en particulier.
Amadou Hott a confié que le portefeuille de projets et programmes financés par le FIDA dans notre pays a contribué à accroître les revenus des populations rurales pauvres, à réduire les inégalités entre les sexes et à autonomiser les femmes et les jeunes.
Il soutient que ces investissements jouent un rôle important dans la transformation de l’agriculture de subsistance traditionnelle en systèmes de production agro-pastoraux orientés vers le marché avec un rôle important actif pour le secteur privé. Cette transformation favorise également à son avis, la promotion d’un dialogue structuré entre tous les acteurs des organisations interprofessionnelles. « Le portefeuille de projets et programmes financés par le FIDA dans notre pays, a contribué à accroître les revenus des populations rurales pauvres, à réduire les inégalités entre les sexes et à autonomiser les femmes et les jeunes », s’est félicité, en conclusion Amadou Hott.
Mamadou SARR