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REMOUS DU FRONT SOCIAL Le grand parti parle de l’expression du mal-vivre des sénégalais

Les remous au sein du front social sont l’expression du mal-vivre des Sénégalais. Selon le Grand Parti, malgré les dénégations du gouvernement, le désarroi est de mise dans toutes les catégories socio professionnelles. Ainsi El Malick Gakou appelle le gouvernement à respecter les accords signés avec tous les syndicats.

«Malgré les dénégations du régime de Macky Sall, le malvivre des Sénégalais est une réalité». C’est du moins la conviction du Grand parti de Malick Gakou qui alerte sur la précarité de la situation sociale. Dans une déclaration parvenue à « L’As», le Secrétariat exécutif du Grand Parti, souligne qu’en dépit « de leur art de maquiller les chiffres, de masquer la réalité et de théoriser à volonté sur un Sénégal prétendument «émergent», la vérité a pris le dessus. «Le gouvernement a fini par être rattrapé par le mal-vivre qui demeure le lot quotidien de l’écrasante majorité des Sénégalais. Les remous notés ces derniers temps sur le front social sont en effet symptomatiques d’un pays dont presque toutes les catégories socio professionnelles sont dans le plus grand désarroi», déclarent Malick Gakou et compagnie. Selon eux, aucun secteur d’activité n’est épargné par ce vent de contestation qui souffle sur tout le pays. Ces protestations, disent-ils suscitent ainsi une réelle inquiétude sur la capacité du gouvernement à trouver les bonnes réponses à la désespé- rance qui a gagné toutes les couches de la société. «Du secteur de l’éducation à celui de la santé, en passant par la fonction publique locale, le personnel du nettoiement, le secteur des transports et le monde rural confronté à tous les couacs notés dans la présente campagne arachidière, la désolation est le sentiment le mieux partagé chez les travailleurs. Tout comme chez les femmes qui sont plus que jamais confrontées aux rigueurs de la vie quotidienne et les jeunes qui attendent désespérément les 500 000 emplois par an promis par le candidat Macky Sall», fait remarquer le secrétariat exécutif. Le constat, selon Malick Gakou et compagnie est que les Sénégalais sont en proie au dépérissement de leur pouvoir d’achat et à la précarité de l’emploi pour ceux qui en disposent. Comble d’ironie, ajoutent-ils, le fait de décréter 2018 «année sociale est une preuve que les fameuses bourses de sécurité familiale, la carte d’égalité des chances et la Couverture Maladie Universelle (CMU) ont montré leurs limites». Par ailleurs, le Grand parti invite le gouvernement à respecter les accords signés avec les syndicats en 2014. «Le grand paradoxe est qu’il qualifiait luimême ces accords de «réalistes et réalisables ». Il est également regrettable que le régime du Président Macky Sall n’ait pas mis à profit l’accalmie notée sur le plan social ces dernières années pour vider tous ces contentieux qui le rattrapent aujourd’hui», s’en désolent-ils.

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