Burundi: l’interdiction de circulation des deux-roues respectée mais aussi critiquée
La mesure qui interdit les taxis-motos, taxis-vélos et tuk-tuks dans la plus grande partie de la capitale burundaise, Bujumbura, est entrée en vigueur depuis ce lundi 21 mars et a été respectée à 100%, s’est réjoui dans un tweet l’administrateur de la commune de Mukaza. Une mesure loin de ravir pourtant les usagers.
Pour la première fois depuis des années, aucun vélo, aucune moto ni tuk-tuk n’a circulé dans les rues de Bujumbura, où de nombreux policiers étaient déployés pour faire respecter leur interdiction dans la ville.
Aucun conducteur de ces engins accusés d’être responsables de la majorité des accidents de la route n’a osé passer outre la mise en garde « aux récalcitrants » du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. Du coup, beaucoup de gens ont dû marcher à pied pour se rendre à leur travail ou à l’école ce lundi matin, dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, où le transport en commun est encore embryonnaire.
Toutinfo.net avec RFI