Le géant Google accusé de discrimination raciale aux États-Unis

Une ancienne salariée a porté plainte vendredi contre Google. Elle accuse la firme de l’avoir sous-payée et licenciée de façon abusive. Ses avocats accusent le groupe de discrimination à grande échelle envers les Afro-américains.

Embauchée en 2014 pour développer des programmes de recrutement d’étudiants noirs américains, April Curley affirme avoir été utilisée comme outil marketing à un poste au-dessous de ses compétences, toute augmentation de salaire et de promotion lui étant refusée.

Elle se dit aussi victime de stéréotypes liés aux femmes noires et décrite par ses supérieures blanches comme « intimidante », « hostile » et « colérique ». Selon elle, elle a été licenciée injustement en 2020 pour avoir dénoncé ces discriminations dans un rapport. April Curley a donc décidé de s’attaquer à ce mastodonte du numérique.

Dépôt d’un recours collectif

Les avocats qui se sont emparés de la plainte dénoncent les pratiques discriminatoires du groupe à grande échelle. Chiffres à l’appui. Seulement 4,4% des salariés de Google sont noirs, contre 9% pour les autres entreprises de la Tech, et seulement 3% y occupent des postes à responsabilité.

Ils ont déposé un recours collectif pour défendre les droits d’autres salariés qui ont, eux aussi, été victimes de discrimination et doivent être dédommagés.

Toutinfo.net avec RFI