PROMOTION DES MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL : 80 jeunes professionnels formés à Toubacouta
Un atelier d’échanges et d’apprentissage s’est tenu à Toubacouta, dans le département de Foundiougne. Il a permis à 80 jeunes, venus de certaines régions du Sénégal, de renforcer leurs capacités dans les domaines de l’audiovisuel et des métiers de la culture.Construire de multiples programmes pour mettre en valeur les talents et faire résonner la voix des jeunes professionnels de la cinématographique et de l’audiovisuel, telle est l’ambition du centre d’art nomade dénommé Fotti. Dans ce sens, les promoteurs dudit projet ont tenu, à Toubacouta, un atelier d’échange et d’apprentissage avec la nouvelle promotion de jeunes talents issus des régions de Kaolack, Diourbel, Thiès etc. Ce projet, financé à hauteur de 350 millions, vise la création d’une nouvelle génération de professionnels aguerris dans le secteur de l’audiovisuel et de la cinématographie.
« On a commencé en 2008 dans le secteur des arts de la scène, particulièrement le théâtre où on a eu à former beaucoup de jeunes qui ont pu intégrer des productions internationales et effectuer des tournées partout en Europe. Ceux-ci ont aussi mis sur pied des structures dans leurs localités et coproduits ou produits pour participer à des festivals dans la sous- région. C’est le cas par exemple lors du spectacle «le Massa » à Abidjan, au festival des réalités de Sikasso au Mali mais également lors du festival Belge qui s’appelle festival XS de Bruxelles », a expliqué Yves Preira. Le président de l’association Fotti Cultures, ajoute : «Ainsi, avec l’appui du ministère de la Culture à travers la direction de la cinématographique, on a bien voulu former 80 jeunes talents pour apporter la même expérience au niveau du cinéma. Parce que le marché est en train d’exploser au Sénégal mais beaucoup de jeunes, qui tournent autour, manquent de formation malgré leur volonté », a-t-il souligné. «L’Etat nous soutient mais sur le terrain il faut beaucoup de moyens pour apporter une formation de qualité. Il faut que les gens soient dans des conditions plus adéquates pour travailler et atteindre les objectifs assignés », a conclu Yves Preira.
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