MODERNISATION DU SYSTEME D’INFORMATION : L’Ipres et la CSS vers plus de sécurité, de fiabilité et de performance

A l’issue d’un Conseil d’administration conjoint tenu mardi, l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et la Caisse de sécurité sociale (CSS) se sont beaucoup réjouis de l’état d’avancement du projet de modernisation du système d’information des deux institutions.  

‘’Nous avons plusieurs motifs de satisfactions par rapport à ce projet. Nous avons maintenant un numéro d’immatriculation commun, un recouvrement commun aux deux institutions’’, a déclaré le président du Conseil d’administration de l’Ipres à la sortie de la rencontre. Mamadou Racine Sy qui se félicite de l’état d’avancement des travaux du projet de modernisation du système d’information, relève qu’avec cette initiative, ils ont sécurisé les deux institutions du point de vue de la fiabilité de leurs données et de la lutte contre l’invasion sociale. ‘’Avec la porosité des anciens systèmes que nous avions, il arrivait que des personnes malintentionnées puissent toucher plusieurs pensions à la fois. Maintenant, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Il arrivait également qu’au niveau de la Caisse de sécurité sociale, que des femmes puissent accoucher plusieurs fois dans l’année. Maintenant ce n’est plus possible. Il arrivait également que des gens puissent s’inscrire au niveau de l’IPRES sans s’inscrire à la CSS, ce qui également contribuait à l’évasion sociale’’, note-t-il. Pour le président du Conseil d’administration de l’Ipres, cette innovation majeure est au profit non seulement des travailleurs, des retraités, mais également du Sénégal qui, dans le cadre de son émergence, donne l’exemple en Afrique. ‘’Il s’agit d’un système qui n’existe nulle part ailleurs. Le Sénégal affirme encore son leadership en matière de sécurité sociale. Il y a d’autre fonctionnalités dans ce système avec la gestion automatisée de l’ensemble des processus. Je félicite l’ensemble de nos équipes, y compris nos partenaires qui ont permis d’arriver à ce résultat’’, déclare-t-il. Soulignant qu’avec ce nouveau système, les travailleurs pourront avoir, avec les cartes biométriques, un accès à un certain nombre d’informations. ‘’Avec ces cartes, on aura plus besoin d’aller chercher un certificat de vie. Avec la biométrie, c’est une preuve de vie que la carte va assurer. Il y a des gens qui choisissent de se faire payer par le biais de leur carte, ils pourront le faire avec beaucoup de facilité’’, confie-t-il. Mamadou Racine Sy de noter que le président de la République Macky Sall a toujours été sensible à tout ce qui concerne le troisième âge et a suivi avec beaucoup d’intérêt ce projet qui aujourd’hui donne satisfaction à l’ensemble du peuple Sénégalais. 

«C’est une révolution au niveau des institutions de prévention social»

Prenant la parole, le premier le premier vice-président du conseil d’Administration de l’Ipres, Mody Guiro se dit lui aussi satisfait des résultats du projet. ‘’Nous avons pu faire l’état des lieux avec les cartes biométriques, mais également les déclarations en ligne, l’ensemble des dispositions qui sont prises pour que le numérique puisse prendre la place du manuel. Les dispositions d’accompagnement aussi bien des employeurs que des prestataires, mais également des utilisateurs sera également un élément important dans la mise en œuvre du projet. Nous disons bravo à l’IPRES, la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), aux experts et également aux prestataires’’, soutient-il. Quant à lui, le PCA de la Caisse de Sécurité Sociale Mademba Sock déclare que même s’il y a des inquiétudes et des retards au début, le projet a désormais une vie avec peut-être quelques infirmités, mais il est né et il a le mérite d’exciter. ‘’Nous avons certes du retard dans l’exécution du projet, mais le projet à mon avis devrait arriver à terme très prochainement. Les prestataires sont engagés pour le mois de juin, ce n’est peut-être pas forcément la bonne date, mais toujours est-il, qu’il va y avoir des reporting, un suivi pour que nous puissions avoir un outil important dans le cadre de la mondialisation. C’est une révolution au niveau des institutions de prévention social’’, soutient-il. 

Lamine DIEDHIOU      

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