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Ivan Duque: «L’accord avec les FARC n’a jamais été synonyme de paix absolue en Colombie»

Le 13 mars, la Colombie entame son calendrier électoral avec des élections législatives, mais aussi les primaires des principaux partis pour désigner leur candidat à la présidentielle du 29 mai. Ivan Duque, qui ne peut se présenter pour un second mandat, répond aux questions de RFI sur la situation dans laquelle il laisse le pays.PUBLICITÉ

RFI : Le Covid a provoqué une hécatombe pour l’Amérique latine. Le mois dernier, la Colombie a atteint les 136 000 morts. Au-delà des chiffres terribles, quel bilan tirer de tout cela ? Pourquoi l’Amérique latine est-elle toujours le continent le plus affecté ? Que faut-il faire pour que cette tragédie ne se répète pas ? 

Ivan Duque : Quand la pandémie a commencé, une des choses qui nous a le plus préoccupés était de savoir comment l’Amérique latine allait répondre à ce défi. Surtout, en prenant en compte le fait que la pandémie avait augmenté la capacité de réponse du système de santé en Europe.

Nous, nous sommes parvenus à passer de 5 300 unités de soins intensifs à plus de 13 000. Sachant que notre pays a une très grande densité urbaine, et que des familles de plusieurs générations partagent des espaces réduits, ce qui a ajouté une pression supplémentaire au système de santé public. Et aujourd’hui, ce qu’on peut dire avec fierté, c’est que nous avons réussi à gérer tout cela, à passer les pics sans avoir à continuer à restreindre le développement économique et social.

Nous avons aussi lancé un programme de vaccination qui aujourd’hui obtient de meilleurs résultats que ceux de beaucoup de pays riches. Nous avons réussi à atteindre les 80% de personnes à avoir reçu une dose de vaccin, à être près des 70% pour deux doses, et aussi appliquer les doses de rappel.

Toutinfo.net avec RFI