Sport

CHRONIQUE DE MLD Rugir pour écrire l’Histoire…

POINT DE VUE : Dimanche 06 février 2022 ; une date-repère  et charnière dans notre belle trajectoire de nation soudée, unie et indivisible. Le Sénégal du football, le Sénégal tout court, essaiera d’écrire une des plus belles pages d’une Histoire jusque-là mouvementée.

Par Mamadou Lamine DIATTA

La bande à Aliou Cissé est appelée à répondre présente à ce rendez-vous de la performance et de la gloire. Le nom de l’adversaire importera peu en vérité. Qu’il s’agisse du Cameroun, pays organisateur (5 titres de champion d’Afrique) ou de l’Egypte, couronnée à sept reprises, l’essentiel sera de vaincre le signe indien pour décrocher cette Can  tant attendue par un peuple assoiffé  à juste raison de grandeur, de trophées et de consécrations  de cette dimension. Ce pays qui nous est si cher sort fraîchement de consultations électorales qui se sont déroulées dans un climat calme et apaisé. Il n’empêche, le débat national est resté clivant, parasité et vicié par des invectives et autres agitations d’une classe politique au discours guerrier et très peu porté sur les questions de bien-être et de développement. La crise du secteur sensible de l’éducation achève de rendre l’atmosphère irrespirable. De ce point de vue, le parcours honorable des Lions en terre camerounaise est de nature à constituer ce ciment providentiel qui pourrait rassembler davantage nos concitoyens. De nos jours, il n’y a que le football, estampillé sport-roi pour fédérer les Sénégalais autour d’un objectif commun, fruit de nos rêves d’allégresse, d’extase et d’accomplissement. Ces Lions sont vaillants et inspirants en ce qu’ils sont en train de fouetter ce sentiment national qui fait  soulever des montagnes. De Dakar et de toutes les contrées du pays, leurs faits et gestes sont épiés, pesés, sous –pesés et disséqués à la seconde. C’est dire que nous avons tous envie de voir leur environnement assaini et même bunkerisé afin que les maîtres-mots et autres éléments de langage restent le respect de l’adversaire, la récupération ,la concentration, la sérénité mais aussi et surtout l’engagement et la fierté d’enfiler le maillot national  et de rugir le Jour J quelles que soient les qualités intrinsèques des onze gaillards qui voudront bien leur barrer la difficile  mais exaltante route du sacre. En professionnels aguerris, sérieux et disciplinés, Sadio Mané et ses valeureux partenaires ont grands partenaires  ont grandement  besoin de plonger  ont grandement  besoin de plonger  une bulle sécurisée  jusqu’au jour du match. Ce sera troisième finale  et d’affilée  de l’équipe nationale.  C’est dire  que nous avons engrangé assez d’expérience  pour apprendre  suffisamment  de nos erreurs  et autres errements.  Bien entendu  la gestion rationnelle  et intelligente de cette période  délicate d’avant-match  devrait exclure  toute forme de déclarations intempestives  guerrières ou de railleries à même d’irriter l’adversaire et le peuple contre lesquels  nous allons croiser le fer. Le football est un tout. Il faut éviter ce genre de fanfaronnades d’autant que  c’est simplement contreproductif.  Le Sénégal gagnera Insh Allah cette phase finale de Can dans l’humilité  et l’union sacrée.  Des attitudes , du reste ancrées au sein du groupe de performance , du staff technique  et de la fédération. Bonne chance aux Lions. 

 MLD