En Bolivie, l’ancien chef des forces anti-narcotiques arrêté par la police
Maximiliano Davila, qui a été le chef de la lutte antidrogue lors de la présidence d’Evo Morales, aurait aidé des trafiquants à faire sortir des centaines de kilos de cocaïne du pays. Dans ce pays cultivateur de coca, la feuille à l’origine de la cocaïne, ce scandale pourrait entacher également le pouvoir politique.
« Je suis innocent », voici les derniers mots de Maximiliano Davila adressé à la presse, juste avant d’entrer dans la prison de San Pedro à La Paz, où il est actuellement en détention préventive. Il est accusé de blanchiment de capitaux pour le moment, pas de narcotrafic. Pourtant, il a été appréhendé après la révélation d’informations de la DEA, l’agence anti-drogue américaine, qui le lie à Omar Rojas, celui que l’on appelle le « Pablo Escobar » bolivien, policier arrêté l’an dernier en Colombie.