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EXPLOITATION DU TER : Le Sénégal en attente d’une certification de la France

Annoncé pour le 24 décembre après moult reports, l’exploitation du Train express régional se heurte à un nouvel obstacle. Selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, le Sénégal est en attente d’une certification de l’Agence française Certifer pour pouvoir mettre le TER sur les rails.

La mise en exploitation commerciale du Train express régional (Ter) est assujettie à une autorisation que l’Agence française de certification ferroviaire ‘’Certifer’’ doit délivrer aux autorités sénégalaises. C’est le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye qui a donné l’information hier, lors du vote du budget de son ministère de la treizième législature. Selon le ministre et non moins beau-frère du président de la République, toutes les diligences ont été prises pour que le Train express régional roule enfin après moult reports. Seulement, soutient-il face à la représentation nationale, ‘’avant que le train commence à circuler, il faut qu’on nous délivre une autorisation de mise en exploitation commerciale (Amec). Et cette autorisation de mise en exploitation commerciale est délivrée par un organisme qui s’appelle Certifer (une agence française de certification ferroviaire créée en 1997 avec le statut d’association loi de 1901 et qui exerce dans l’évaluation de la sécurité des systèmes ferroviaires et de transports guidés’’, a-t-il expliqué aux députés. ‘’Aujourd’hui, tout porte à croire que d’ici le 20 décembre, on aura notre Amec. Donc, à partir du 20 décembre, on peut mettre le train à la disposition des usagers’’, a annoncé Mansour Faye. 

Pour ce qui est de l’agenda de la 2ème inauguration du train, il a indiqué que le chef de l’Etat l’a fixé au 27 décembre prochain. Toujours au chapitre des infrastructures ferroviaires, Mansour Faye a annoncé que l’Etat a mobilisé 10 milliards dans le cadre du budget 2022, pour la réhabilitation de la voie et des gares ferroviaires jusqu’à Kidira. 

En ce qui concerne l’état d’avancement des travaux du projet du Brt (Bus rapide transit), Mansour Faye a renseigné que la libération des emprises est réalisée à 95% et a impacté 2956 personnes. Il a justifié le niveau d’exécution physique du projet par le ralentissement provoqué par la pandémie de la Covid-19, à 15%. 

Pour l’exercice 2022, les députés ont voté hier, à la majorité, le budget du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui est arrêté à 298 770 745 213 F CFA en Crédit de paiement (Cp) et 2 227 204 896 487 F CFA, en autorisations d’engagement (Ae).

L’info