INCIDENT AU CAMP PENAL : Guy Marius Sagna et Cie accusent, l’administration pénitentiaire dément
Le Front pour une révolution anti impérialiste populaire et panafricaine (Frapp/France dégage), le Collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus accablent l’administration pénitentiaire sur les incidents survenus hier, à la prison du Camp pénal. Guy Marius Sagna et Cie accusent les mâtons de maltraitance sur les pensionnaires qui a conduit à une mutinerie.
En dépit des précisions fournies par la Direction de l’administration pénitentiaire, le Front pour une révolution anti impérialiste populaire et panafricaine (Frapp/France dégage) et ses alliés dont le Collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus, affirment que plus de 35 prisonniers ont été mis en cellule d’isolement, au Camp pénal de Liberté 6, pour casser leur résistance face aux tracasseries et brimades quotidiennes qu’ils subissent. Guy Marius Sagna et Cie qui l’ont annoncé dans un communiqué rendu public hier, appellent à la retenu et au calme. ‘’Déjà, la prison du Camp pénal est connue pour avoir des problèmes d’eau. Malgré tout, des gardes ont versé l’eau des prisonniers, douchant même les prisonniers avec le liquide précieux. L’administration pénitentiaire a-t-elle besoin de faire cela aux prisonniers ?’’, déplorent-ils. Non sans s’indigner contre les tortures verbales et physiques que certains gardes exercent sur les prisonniers. Frapp France dégage et ses alliés estiment qu’en lieu et place des brimades et autres, les gardes devraient bien tenir les prisons et y installer des traditions qui soient respectueuses des droits et libertés des prisonniers, car ils peuvent se retrouver dans la même position que ceux qu’ils brutalisent aujourd’hui. Pour que la stabilité revienne au Camp pénal de Liberté 6, ils invitent l’administration pénitentiaire à ramener le calme et à faire bannir les traitements inhumains et dégradants pour les prisonniers.
Auparavant, l’administration pénitentiaire qui dément toute mutinerie et toute bavure, a soutenu que c’est suite à une fouille de routine, sans aucun incident, que des détenus s’en sont pris à un de leur codétenu, qu’ils soupçonnent d’être un informateur. Mais elle rassure que l’incident a vite été maîtrisé et que, contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, aucun acte de maltraitance n’a été pratiqué sur les détenus et qu’aucun blessé n’est à déplorer.
L’info