MAMADOU LAMINE DIALLO : ‘’Il y aura une hausse du baril du pétrole’’
Déplorant hier la hausse généralisée des prix des denrées de consommation courante, le leader de Tekki, Mamadou Lamine Diallo alerte sur une hausse du baril du pétrole qui risque de compliquer davantage la situation socio-économique du pays.
‘’Il y aura une hausse du baril du pétrole’’. L’alerte est du leader de Tekki. Mamadou Lamine Diallo, dans sa Questekki d’hier, a troqué sa casquette de politique avec celle d’économiste qu’il est d’ailleurs, pour aborder la situation socio-économique du pays, surtout dans ce contexte de pandémie du coronavirus. Il souligne que cette hausse fera atteindre 70 à 80 dollars le baril du pétrole au début de l’hiver en occident. Une réalité qui, de l’analyse de l’économiste, ne laisse aucune possibilité de manouvre au gouvernement du Sénégal de préserver son économie. ‘’Comment contenir la hausse du prix du pain, de l’huile, du sucre et du riz dans les prochains mois surtout avant les locales de 2022 ?’’, se demande l’opposant. Pour lui, c’est cette équation macroéconomique que le couple Abdoulaye Daouda Diallo-Amadou Hott, surveillé par le parrain FMI qui leur a donné 246 milliards en appui budgétaire, doit résoudre pour le bien être de notre économie. Face à cette réalité, l’économiste prédit l’aggravation du chômage. ‘’Je répète, la vie sera encore plus dure avec le chômage massif dans les prochains mois. La faute à Macky Sall. J’ai alerté depuis des années. Je suis du côté du peuple contre les prédateurs de BBY. Il est temps que les travailleurs récupèrent leurs syndicats’’, déclare-t-il. Avant d’ajouter : ‘’que fera Macky Sall et ses cadres surdoués dirigés par le candidat Abdoulaye Diouf Sarr qui, après avoir échoué dans la gestion de la covid-19, se propose de projeter son incompétence dans la ville de Dakar’’. Il prévient ainsi d’une hausse continue et considérable des produits de consommation courantes. ‘’Les produits importés vont coûter de plus en plus chers, conséquence de la relance économique après covid-19, en particulier le blé et le maïs’’, déclare-t-il. Non sans déplorer la situation que vivent les meuniers et boulangers sénégalais qui, selon lui, ne tiennent plus à cause de la situation dégradée de l’économie sénégalaise et de la hausse continue des intrants.
L’info