A la Une

AFFRONTEMENTS A KÉDOUGOU : Guirassy et Cie gazés par la police

La situation été tendue hier à Kédougou où les éléments de la police ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les partisans du candidat à la mairie, Moustapha Guirassy, venu à la préfecture pour récupérer le bordereau de sa liste rejetée par l’administration.  

Ça a chauffé hier à Kédougou. Tout est parti du refus de l’autorité administrative de remettre au mandataire de Moustapha Guirassy, le bordereau des dossiers de candidature que le préfet de Kédougou a rejeté. Face à cette situation délétère, Moustapha Guirassy a tenté de faire une déclaration. ‘’On refuse aux mandataires d’avoir accès aux documents dont on doit se servir pour ces élections. Vous êtes tous témoin de l’accueil brutal qui nous a été réservé par le préfet et par l’administration’’, fustige l’ancien maire de la ville dont la candidature aux élections locales de janvier 2022, a été tout simplement rejetée. Mais il n’a pas fini de faire sa déclaration, que la police l’a chargé, lui et ses partisans. Ils ont été dispersés à coup de grenades lacrymogènes. Le député lui-même n’a pas échappé aux jets de grenades de la police.  Il s’en est alors suivi, de vives altercations entre forces de l’ordre et partisans du leader de l’opposition. Une situation qui a mis la ville sens dessus dessous durant une bonne partie de la journée.  Dans des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, les partisans de Guirassy ont affiché leur ferme détermination à défendre la candidature leur leader. ‘’Il va nous remettre notre bordereau. Nous sommes prêts à mourir pour rentrer dans nos droits. Ils n’ont qu’à tirer, nous n’avons pas peur. Nous sommes prêts à tout’’, déclarent-ils. Au niveau de la coalition Yewwi, les leaders se sont offusqués de cette «agression» contre leur candidat. «Suite à la directive que j’ai donnée en tant que mandataire national de descendre dans les préfectures et sous-préfectures pour vérifier les listes de Bby comme l’autorise l’article L284 alinéa 5 du code électoral, M.Guirassy à été lâchement attaqué à coups de grenades lacrymogènes jusqu’a chez lui alors qu’il s’agit d’une disposition prévue par la loi», a dénoncé Dethié Fall.

L’info