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LA CONVOCATION DE BARTH LIEE A SA CANDIDATURE : Le démenti formel du Procureur général

La citation à comparaître de Barthélémy Dias n’est nullement liée à sa candidature à la mairie de Dakar. Et lui, comme ses avocats le savent, car la date du 10 novembre a été retenue depuis l’audience du 7 juillet dernier, lors de laquelle, l’affaire a été renvoyée.

Après son assignation pour l’audience du 10 novembre prochain dans le cadre de son procès en appel relatif à l’affaire Ndiaga Diouf pour laquelle il a été déjà condamné en première instance à 2 ans de prison dont 6 mois fermes, Barthélémy Dias, ainsi que ses proches dont son avocat et Khalifa Sall, ont dénoncé cette convocation survenue au moment où il venait juste de déposer sa candidature pour la mairie de Dakar, à travers la liste de la coalition Yewwi askan wi, dont il est le tête de file dans la capitale. Alors qu’ils crient à la politisation de l’affaire et à l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, le Procureur général est monté au front pour botter en touche toutes les accusations. ‘’Une rumeur persistante lie la convocation à comparaître de M. Barthélémy Dias devant la 3ème chambre correctionnelle de la Cour d’Appel à son investiture comme candidat de la coalition Yewwi askan wi à la mairie de Dakar pour les élections locales du 23 janvier 2022’’, fait remarquer Lansana Diabé Siby. Qui tient à rappeler que ‘’cette citation à comparaître n’est que la suite normale du renvoi de l’affaire à la date du 10 novembre 2021 fixée depuis l’audience du 7 juillet 2021’’. Dès lors, il relève qu’il est clair que cette audience, comme connue de Barthélémy Dias et de ses conseils depuis le 7 juillet 2021, n’a rien à voir avec sa désignation comme candidat de la coalition Yewwi askan wi à la ville de Dakar. Candidature qui, précise le procureur général, est ‘’intervenue récemment’’. Considérant qu’on fait un mauvais procès à la justice dans cette affaire, Lansana Diaby Siby déclare, afin que nul n’en ignore, qu’‘’au nom de la séparation des pouvoirs, le calendrier judiciaire ne saurait s’arrimer à celui d’échéances électorales’’. 

L’info