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FONCTIONNEMENT : Mamadou Lamine Diallo tire sur l’Assemblée nationale

Fustigeant le fonctionnement de l’hémicycle dans sa Questekki d’hier, Mamadou Lamine Diallo estime que l’Assemblée nationale est le maillon faible du capital institutionnel de notre pays pour la gouvernance démocratique des ressources naturelles.

L’Assemblée nationale s’est attirée hier les foudres de Mamadou Lamine Diallo dans sa Questekki d’hier. Le député qui fustige le fonctionnement de cette institution la qualifie de plaie dans la République sénégalaise. ‘’L’Assemblée nationale est le maillon faible du capital institutionnel de notre pays pour la gouvernance démocratique des ressources naturelles. Elle est une plaie dans la République. Son rendement social ne correspond pas à son budget d’environ 16 milliards par an, soit environ 100 millions par député chaque année. Ce n’est pas juste’’, fustige-t-il. A en croire le leader de Tekki, cette Assemblée est incapable de participer à la gestion des ressources naturelles qui appartiennent au peuple. Pour l’opposant, la faiblesse de cette institution ne fait pas de doute puisque, dit, elle est décrédibilisée avec les trafics de tous genres.

Revenant sur les élections locales à venir, l’opposant soutient que Macky Sall est satisfait de ses maires et présidents de Conseil départemental (PCD) dont il a déjà prolongé les mandats de deux ans. ‘’On prend les mêmes et on recommence dans la corruption, le clientélisme, la spéculation foncière et la mal gouvernance territoriale. Ces élus locaux sont impopulaires’’, charge-t-il. ‘’Macky Sall sait qu’il a piégé, avec l’aide du dialogue politique, l’opposition en imposant la règle du candidat maire ou PCD. Comme à son habitude, son régime va soutenir en douce plusieurs coalitions prétendues citoyennes ou politiciennes opportunistes. C’était déjà le cas aux législatives de 2017’’, poursuit-il. Non sans avertir sur la mal gouvernance des exécutifs locaux. ‘’On a constaté que le terrorisme dans le Sahel progresse dans des zones où les communes sont mal gérées. Faisons attention aux zones de Tambacounda et de Kédougou’’, conseille-t-il.

L’info