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CASAMANCE : L’armée prend 5 nouvelles bases au Mfdc

L’armée continue sa croisade contre les rebelles du Mfdc, après leur avoir pris 4 bases au mois de février, les militaires ont relis ça, en mettant la main sur cinq autres cantonnements rebelles. Aujourd’hui, en visite sur le terrain, le commandant de Zone, le Colonel Kandé, reviendra sur les détails des opérations qui ont conduit à ces succès militaires. 

L’armée nationale compte accusé les combattants du Mfdc et les brigands qui sévissent en Casamance jusque dans leurs derniers retranchements. La preuve, elle vient de s’emparer de 5 bases rebelles. Il s’agit, selon un communiqué publié hier par la Zone militaire n°5,  des positions de Ahinga, Badem, Bagam, Bounick et Djileor situées toutes dans la frontière sud-ouest. D’ailleurs, aujourd’hui, le commandant de la Zone, le Colonel Kandé, fera une descente au niveau des cantonnements rebelle conquis et du théatre actuel des opérations de ratissage, dans la forêt de Bayottes (commune de Nyassia). Au cours de sa visite, le patron de la Zone militaire de Zuiguinchor informera le public des tenants et aboutissants des opérations militaires en cours dans les secteurs 51 et 53 et qui ont déjà donné des résultats probants. Le 10 février dernier, l’armée avait annoncé, suite à des opérations similaires entamé le 25 janvier, au Sud du pays, à la frontière avec la Guinée-Biassau, la prise des «premières bases historiques» du Mfdc ; les bases de Bamoune-Bilass, Boussoloum, Badiong et Sikoune. A l’occasion d’importes saisie d’armes et de documents ont été faites par l’armée, notamment à la base de Badiong, qui servait d’Etat-major au Mfdc et où sont passé toutes les grandes figures de la rebellions comme César Atoute Badiate et Salif Sadio, avant de remonté vers le Nord. L’armée en avait aussi profité pour détruire les nombreux champs de chanvre indien, dont la vente de la production nourrit en grande partie la rébellion. Pour ces opérations l’armée met en place un détachement de choc composé généralement du 3ème bataillon des commandos de Thiès, du 3ème bataillon d’infanterie de Kaolack, d’un détachement du Génie militaire de Bargny, du 5ème bataillon d’infanterie de Ziguinchor et d’un bataillon de parachutistes.  Ces opérations ont pour but principal, de sécuriser la zone, pour accompagner le processus de retour des populations dans leurs villages, abandonnés depuis des décennies, à cause des exactions des rebelles. 

L’info