LE CREDIT HOTELIER EN PLACE : Macky tient sa promesse de booster la résilience et la relance du secteur
Le secteur l’attendait avec impatience, la relance du tourisme est en marche. Les fonds sont dégagés et le Comité de crédit est à pied d’œuvre, pour statuer sur les dossiers qui ne cessent de tomber sur sa table.
Comme promis, l’Etat a mis la main à la poche pour appuyer le secteur hôtelier, durement touché par la crise du coronavirus. Le crédit hôtelier, d’un montant de 50 milliards, a été dégagé. Les fonds sont logés à la Banque nationale de développement économique (BNDE). Selon nos sources, après une première phase consacrée à la définition des critères d’octroi des crédits, le comité de crédit qui se réunit tous les mercredis, a commencé le travail de réception et d’étude des dossiers, qui s’empilent sur sa table. Le crédit hôtelier est logé à la banque partenaire, la BNDE qui se chargera des décaissements, après avis favorable du comité de crédit.
En plus du tourisme, l’Etat a mis aussi 25 milliards sur la table des transports aériens, l’autre mamelle du secteur. Un fonds confié à la Nsia Banque. Ainsi, au total, c’est 75 milliards que l’Etat a injectés dans le secteur du tourisme et des transports aériens. Ces fonds, selon le ministre de tutelle, Alioune Sarr, sont exclusivement destinés aux investissements et devront permettre la relance du secteur et au-delà, la relance de l’économie nationale dont ce secteur est l’un des piliers. Plus que tout autre secteur, le tourisme et les transports aériens sont impactés par la crise sanitaire mondiale qui a réduit quasiment à néant, les déplacements des touristes depuis plus d’un an. C’est dans ce contexte que pour appuyer le secteur, l’Etat avait dégagé une première enveloppe de 15 milliards, destinés surtout à couvrir les dépenses de fonctionnement, pour éviter les fermetures de réceptifs et les licenciements de personnels. Mais compte tenu de l’aggravation de la situation, l’Etat, sur demande des acteurs, a fait des efforts supplémentaires, en augmentant la dotation à 50 milliards. De quoi donner l’espoir, surtout qu’au même moment, un pacte de stabilité social a été signé entre les différentes parties (patronat, syndicat, Etat).