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NON-PAIEMENT DES PRIMES DU FONDS FORCES COVID-19 : And Gueusseum hausse le ton

Pour réclamer le paiement des primes du fonds Forces Covid19, l’Alliance des Syndicats autonomes de la Santé (ASAS)-And Gueusseum a tenu hier un sit-in devant le centre de santé Nabil Choucair.

La répartition des fonds de riposte contre les effets de la Covid 19 ne fait pas que des heureux. Si beaucoup d’organismes publics et même privés ont pu en bénéficier, ce n’est pas le cas pour les organisations syndicales regroupées au sein de l’Alliance And Gueusseum. N’ayant pas vu jusqu’ici la couleur de cet argent, ils ruent dans les brancards. 

Hier, ils ont tenu un sit-in sur le parvis de l’hôpital Nabil Choucair pour s’insurger contre leur zapping dans la répartition de ces fonds. Ce sit-in, selon ces travailleurs de la santé, n’est que le début d’une longue liste d’activités de protestation jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. ‘’Le ton est donné. Il est demandé à toutes les autres sections de réclamer leur dû. Si rien n’est fait dans les jours à venir, un plan d’action sera mis en place à partir du 12 mai’’, déclare le président de la sous-section And Gueusseum district sanitaire Nord. Issa Guéye qui déplore le non-paiement des primes des primes du fonds forces Covid-19 aux ayant- droits par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a, au nom du directoire national d’And Gueusseum, invité tous les agents de santé à se mettre d’ores et déjà en ordre de bataille. ‘’La législation nous donne le droit de réclamer notre dû’’, fulmine-t-il.

Selon le leader syndical du district sanitaire Nord d’And Gueusseum, il n’est point question de faiblir dans ce combat. ‘’Il n’est pas question de revenir en arrièreLa lutte a commencé ce mardi matin avec la collectivité territoriale de la Patte d’oie et de l’arrondissement des Parcelles Assainies. Mais le combat sera généralisé si l’Etat ne fait rien’’, promet-t-il

Pour sa part, le médecin-chef district de santé de Cambérène, Cheikh Sadibou Diop, déplore la contamination au virus de la Covid 19, de plusieurs de leurs collègues dans l’exercice de leur travail. Rien que pour tous ces risques pris et encourus, il pense que l’Etat ne devrait même pas se donner le plaisir de trainer les pieds dans le paiement de leurs indemnités et autres primes de risque. ‘’Tout ce que nous réclamons, c’est notre argent. Il ne doit pas y avoir une discrimination à ce niveau. Il faut que ces motivations soient payées le plus rapidement possible’’, revendique-t-il.

Aissatou Mbène 

COULIBALY