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YOUSSOU NDAO, COORDONNATEUR DU COLLECTIF DES EX EMPLOYES DU PCCI :« Nous réclamons 14 mois d’arriérés salaires »

SOCIAL : C’est devant le siège de  Orange que le collectif des ex employés du PCCI s’est retrouvé, ce vendredi 14 février, pour parler à la presse.

Ils ont dénoncé le manque de considération dont ils sont victimes de par leur administration.

Ces anciens travailleurs licenciés du PCCI réclament des arriérés de salaire que leur doit le groupe Orange.

«Nous sommes là parce que nous sommes un collectif qui est entré en procédure contre nos ex employeurs de PCCI parce qu’ils nous devaient 14 mois d’arriérés de salaires», fulmine le coordonnateur du collectif des ex employés du PCCI, Youssou Ndao.

« Depuis lors, nous avons pu bénéficier de 3 décisions de justice successifs favorables sans qu’il ait des conséquences. Jusqu’ici nous peinons à rentrer dans nos fonds. Nous avons eu une décision favorable du tribunal du travail.  C’était le 05 février 2019. Nous avons eu également une autre décision le 01 juillet 2019 toujours.  Une troisième le 27 décembre 2019 et toujours rien.  Il y’a des piétinements et il semblerait que cette société de la France-Afrique,  ce fleuron que représente Orange ne voudrait pas passer à la caisse et ne respecte pas le droit sénégalais»,  martèle-t-il, tout en signalant que ces décisions ont toutes été rejetées par la Cour d’appel.

M. Ndao a révélé  devant les journalistes  que le collectif a adressé une lettre au préfet pour une demande d’autorisation à manifester devant la Sonatel, mais  sans suite.

 « Le préfet ne sert plus les citoyens. Et c’est grave», constate-t-il pour le déplorer.

En outre, M. Ndao a révélé que c’est pour ne pas exposer  inutilement leurs collègues qui ont assez souffert de ces rétentions de salaires qu’ils ont organisé ce sit-in.

Décidés à mener le combat jusqu’à ce Orange leurs verse leur argent, Youssou Ndao  et Cie entendent s’attaquer à l’image l’entreprise.

« Nous allons travailler à écorner cette fausse image  que Sonatel véhicule, cette image de générosité qui n’en est pas une. Parce que lorsqu’on est généreux, on paie les gens qui travaillent pour vous et  qui contribuent à faire ce beau chiffre d’affaire qui s’élève à des centaines de milliards », a-t-il assuré.

Wely NGOM