HAUSSE DU COUT DE L’ELECTRICITE : 54% des ménages ne sont pas concernés, selon Papa Samba Bitèye
CONSOMMATION : Le Directeur Général de la Senelec, Pape Demba Bitèye a fait face à la presse ce mardi à l’immeuble Serigne Saliou Mbacké sise à l’avenue Bourguiba.
M. Bitèye est revenu sur la grille tarifaire, approuvée par la commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE) conformément aux dispositions de la loi 98-29 du 14 avril 1998 en son article 28.
En effet, ces tarifs seront appliqués sur les consommations d’électricité à compter du 1e décembre.
A en croire M. Bitèye l’application de la nouvelle grille tarifaire ne concernera que les factures à payer en janvier 2020 pour certains et février 2020 pour d’autres.
Ainsi, elle n’ impactera pas la clientèle domestique. Il s’agit des ménages à faibles revenus (54%) ne subiront pas la hausse.
Tandis que 26% des clients domestiques connaitront une augmentation de 2,7% et les autres ménages auront une hausse entre 7 et 10%.
«Le souci du chef de l’Etat Macky Sall est de protéger les ménages à faible revenu et leur pouvoir d’achat est encore démontré», déclare M. Bitèye.
«Les clients Moyenne Tension et Haute Tension (généralement des industriels) connaissent une hausse de 6% après la baisse de 4% de 2017. Par conséquent, la hausse n’est que de 2% depuis 2012 », renseigne le directeur général de la Senelec.
Selon lui cette hausse est supportable au regard de la continuité et de la qualité de service fournies par la Senelec avant 2012 et vu le niveau de hausse des pays similaires.
M. Bitèye chiffre un manque à gagner de 12,191 milliards de francs Cfa, correspondant à une hausse de 6% soit une contribution des clients qui avoisine les 2,462 milliards de francs Cfa.
«Cette hausse va permettre à la Senelec de réaliser son programme d’investissement de 1493 milliards de francs Cfa. Permettre à l’Etat de mieux accompagner la Senelec pour l’exécution de son programme et acquérir plus de revenus pour réaliser ses projets d’électrification rurale pour améliorer l’équité territoriale », a-t-il conclu.
Badou NGUER