DIALOGUE POLITIQUE : Le chemin balisé pour Famara Ibrahima Sagna
La cadence est accélérée du côté de la commission politique du dialogue national pour préparer l’entrée en matière de Famara Ibrahima Sagna qui serait imminente. Un comité technique a été déjà mis sur pied pour synthétiser les griefs recensés par les différentes entités et concernant l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier.
L’entrée en jeu du Président du comité de pilotage du dialogue national est imminente. Pour ne pas perdre de temps, la commission politique s’active déjà pour
que dès son installation officielle qu’il ne tarde pas à s’occuper des questions les plus urgentes : l’évaluation du processus électo-
ral et l’audit du fichier. Les acteurs du dialogue ne comptent lui laisser aucun répit. Hier, lors de leur rencontre périodique, il a été mis sur pied un comité technique chargé de faire la compilation de tous les griefs recensés par les acteurs membres de la commission politique.
Ces éléments vont ainsi servir de termes de référence au cabinet qui sera engagé de faire le travail d’évaluation du processus électoral et d’audit du fichier. A en croire Déthié Faye, le coordonnateur du pôle des non-alignés, ce comité technique devra faire la synthèse avec à la clef un document clair pour servir de base à l’appel à manifestation d’intérêt ou appel à candidature pour le cabinet qui souhaiterait faire l’audit.
Selon Monsieur Faye, il a été convenu que chaque pôle désigne trois représentants au sein de ce comité technique présidé par Mazide Ndiaye. Le document produit par le comité sera ensuite transmis à Famara Ibrahima Sagna pour lui permettre, une fois installé, de saisir les autorités afin que le processus d’appel d’offres puisse être engagé le plus rapidement possible. Selon lui, ce document de référence apparait également comme un moyen de mettre la pression sur les autorités qui doivent prendre l’initiative. Au-delà, il indique que ce comité technique ne va pas se limiter à élaborer un document et qu’il va suivre tout le processus concernant le choix et le suivi du cabinet qui sera désigné.
Mieux, dit-il, ce comité pourra servir d’interface entre les experts et la commission politique. Ainsi, précise-t-il, cela pourrait permettre d’être sûr que la commande faite est respectée à la lettre. « A travers ce comité, la commission politique apportera les rectifications nécessaires au travail du cabinet. Parce qu’il faut que nous soyons sûrs que nous parlons le même langage et que nous avons les mêmes objectifs.
Nous ne pourrons pas donner une mission à quelqu’un sans lui préciser exactement le contenu de cette mission. Sinon, le cabinet pourrait faire sa commande en fonction de ses propres termes de référence qui peuvent être différents de ce que la classe politique veut exactement. Et elle est assez outillée pour faire la commande», a-t-il conclu.
( L’AS avec Toutinfo.net )