LIGUE DES CHAMPIONS : LIVERPOOL-NAPLES, EN ATTRACTION
Le Napoli reçoit Liverpool dans le cadre de la 1ère journée de la Ligue des champions. Un double affrontement qui avait déjà eu lieu en 2018.
Leurs destins sur la scène européenne ne se sont joués qu’à quelques centimètres la saison passée. Une parade d’Alisson Becker sur une frappe à bout portant Arkadiusz Milik, dans les derniers instants de la 6e journée de C1. Plus d’un an après leur dernière confrontation officielle, les Gli Azzurri et les Reds se retrouvent sur la grande scène européenne. Un affrontement qui risque d’être très différent de celui de la saison passée.
Éliminés de la précédente édition de la Ligue des champions malgré une seule défaite, face à Liverpool, le Napoli effectue son retour en C1 avec de grandes ambitions. Le départ de Marek Hamsik en direction de la Chinese Super League a redistribué les cartes au milieu de terrain. Tout en permettant au club italien d’investir sur le marché des transferts. Comme de nombreuses formations majeures en Europe, les Napolitains ont misé sur plusieurs joueurs dans le secteur offensif.
Parmi eux, le jeune Hirving Lozano, en provenance du PSV Eindhoven pour 38 millions d’euros. Un renforcement en attaque qui ravit l’entraîneur Carlo Ancelotti : «J’ai beaucoup d’options disponibles en attaque maintenant. […] On ne prépare pas la rotation de l’équipe, on apporte des changements en fonction de ceux en difficulté à l’entraînement. Tout le monde a un niveau élevé, […] ce qui est important pour la croissance de l’équipe», avait-il déclaré après le succès face à la Sampdoria (2-0), lors de la 3e journée de Serie A.
Après un sacre majeur qui met fin 14 années sans le moindre titre majeur, Liverpool aborde cette nouvelle édition de la Ligue des champions avec un solide statut de favori. Le succès décroché en Supercoupe d’Europe face à Chelsea atténue ce statut. Mais malgré un été réussi du côté de Reds, la formation de la Mersey a décidé de conserver la quasi-totalité de ses joueurs, sans acheter de joueurs pour l’équipe première. Une décision à contre-courant, alors que la majorité des équipes engagées en C1 a investi plusieurs millions sur des titulaires ou des joueurs de rotation. «Notre équipe est vraiment forte et nous avons beaucoup investie en elle. Maintenant, nous devons travailler avec. […] On ne peut pas investir constamment. Il semble que seules 4 équipes peuvent le faire : Madrid, Barcelone, Manchester City et le PSG».
Pour l’instant, les Reds dominent la Premier League. Avec une forte envie de conserver leur couronne européenne dans le stade Atatürk, antre mythique de la finale de Ligue des champions 2005, face à l’AC Milan. Avant de rêver d’une troisième finale consécutive en C1, les hommes de Jürgen Klopp devront se défaire de nombreux adversaires sur leur route. Un parcours qui s’annonce compliqué, ce qui ne surprend pas l’entraîneur allemand : «Nous avons autant de chances que les autres équipes d’atteindre la finale, c’est tout. Je ne nous vois pas, nous les équipes anglaises, dominer. Je pense vraiment que de nombreuses équipes ont de bonnes chances», avait déclaré Klopp avant le tirage au sort. Battus par la formation italienne durant la pré-saison (0-3), les Reds devront montrer un autre visage durant la double-confrontation.
Deux entraîneurs, deux styles
Ces retrouvailles entre les deux clubs sont également l’occasion de voir évoluer deux entraîneurs de grande renommée sur la scène européenne, Jürgen Klopp et Carlo Ancelotti. Une opposition totale de style, entre un Allemand très expressif, adepte de l’humour capable d’exploser lorsque tout ne se passe pas comme prévu, et un Italien calme, assis sur son banc de touche. Un homme au profil posé, qui fait plaisir au président du Napoli, Aurelio De Laurentiis : «Carlo est le Karajan du foot. Inflexible mais de façon démocratique, irréprochable au plan culturel et exemplaire en amitié».
Un côté protecteur qui pourrait également décrire Klopp, malgré son apparence électrique, qui se ressent dans son style de jeu «heavy-metal». Georginio Wijnaldum, milieu de terrain des Reds, a confiance en son entraîneur : «C’est une figure paternelle pour nous. Avec ses blagues et son langage corporel, il enlève de la pression». Cette pression risque d’être présente pour cette première rencontre de la saison en Ligue des champions, un match qui s’avère déjà important pour la suite de la compétition. Une rencontre entre le Gegenpress de l’Allemand, qui cherchera à asphyxier son adversaire, face au jeu de passe et de possession du tacticien italien.
MARDI 17 SEPTEMBRE 2019
MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019
Toutinfo.net( avec Le Figaro)