DEFAITE DE BBY A ZIGUINCHOR: Pastef accuse l’Etat de représailles contre la population
Le coordonnateur départemental du parti Pastef de Bignona, Yankhoba Diémé a dénoncé à travers une tribune parvenue à «L’As» ce qu’il considéré comme : « Une triste et honteuse vendetta digne des chefs de tributs » contre les populations de la région de Ziguinchor où la coalition Benno Bokk Yakaar a été battue dans les trois départements lors présidentielle.
«En représailles à sa cuisante défaite à Ziguinchor, qui est la seule région où il a été platement battu dans les trois départements, le gouvernement actuel du Sénégal, en plus de snober les grands gamous des trois grandes zones de Bignona que sont le Kalounaye, le Fogny et le Boulouf, a poussé la rancœur jusqu’à les priver des maigres enveloppes de soutien qui leur étaient allouées chaque année. Certains responsables APR de la zone, interpellés, n’ont pas hésité à se livrer à un chantage ignoble en opposant aux populations leurs choix politiques», déplore le coordonnateur départemental du parti Pastef de Bignona. D’après Yankhoba Diémé, «ce qui s’est passé en Casamance est une honte pour l’État du Sénégal et son chef et rappelle la pertinence d’une des mesures du programme politique de notre Parti : l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le Culte». Pour ce responsable local de Pastef, ce genre de comportement des tenants du pouvoir est monnaie courante dans toutes les zones périphériques du pays où les soutiens de l’État aux évènements religieux, l’allocation des bourses de sécurité familiale et les financements de la DER «sont des outils de pression contre des populations démunies et appauvries par les mauvaises politiques de ces mêmes autorités incompétentes qui s’enrichissent à leur détriment. Aussi, souligne-t-il, «les tenants du pouvoir s’y livrent à ces pratiques avec une arrogance inimaginable». «Nous dénonçons énergiquement ce comportement qui, pour autant, n’enlèvera en rien l’indépendance de ces populations, pour qui connait leur dignité et leur fierté», fulmine-t-il. «Nous le dénonçons parce que simplement, l’État doit être au dessus des contingences politiques et traiter de manière équitable et impartiale tous les citoyens sur ces questions de redistribution des ressources», écrit-il en conclusion
( M.SARR avec Toutinfo.net )