Hajj 2025 : l’Arabie saoudite corse les règles sanitaires
Le ministère saoudien de la Santé a adopté de nouvelles règles sanitaires pour les musulmans qui se rendront à La Mecque pour le pèlerinage 2025. Selon khaleejtimes.com, repris par Bés Bi, déjà, il recommande aux personnes de plus de 65 ans ou souffrant de maladies chroniques (problèmes cardiaques, rénaux ou respiratoires, diabète…) et aux femmes enceintes d’envisager de reporter leur pèlerinage.
Pour ceux qui décideront de venir, il faudra montrer patte blanche; les autorités saoudiennes ayant fixé des règles strictes pour la délivrance du visa. «Tous les voyageurs en provenance de pays ou de zones à risque de fièvre jaune doivent présenter un certificat de vaccination attestant que la personne a été vaccinée [contre cette maladie] au moins dix jours et au plus dix ans avant son arrivée à la frontière», rapporte Bés Bi. À défaut, poursuit le journal, «la personne sera placée sous surveillance stricte pendant six jours à compter de la date de vaccination ou de la dernière date d’exposition potentielle à l’infection selon la première de ces éventualités».
Ce n’est pas tout. La même source renseigne que chaque pèlerin devra se présenter aussi avec un certificat de vaccination attestant qu’il a pris le vaccin contre la méningite, «délivré au plus tard trois ans et au moins dis jours avant» l’arrivée en Arabie saoudite. «Les autorités compétentes du pays d’origine du visiteur doivent s’assurer que les adultes et les enfants de plus de deux ans reçoivent une dose du vaccin quatrivalent polysaccharidique (Acyw135)», ajoute Bés Bi.
Pour les ressortissants de pays comme le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire, il faudra se plier à d’autres dispositions en plus de celles déjà évoquées. «Une chimioprophylaxie à base de comprimés de ciprofloxacine (500 mg) sera administré au port d’entrée. Il est conseillé de se faire vacciner contre la grippe saisonnière avant leur arrivée en Arabie saoudite, en particulier ceux qui présentent un risque élevé de complications graves liées à la grippe», informe le journal.
Si l’Arabie saoudite a adopté ces nouvelles mesures, reprend la même source, c’est pour «la sécurité des pèlerins». Bés Bi souligne que les Saoudiens ont surtout en tête le bilan macabre de l’édition 2024 du Hajj, 1300 morts en raison de la chaleur dont beaucoup de personnes âgées et de pèlerins souffrant de maladies chroniques.
