« Je suisl’homme qui sourit chaque jour avec la mort, le poignet fermé » Capitaine IBRAHIM TRAORÉ.
Je suis un mortel, je ne suis pas parfait. J’en suis conscient. L’histoire me jugera un jour, mais en attendant je demande juste votre soutien. Je n’ai pas choisi ce destin. Elle s’est imposée à moi. Dieu sait ce qu’il fait.
J’irai jusqu’au bout mais si je meurs avant d’atteindre notre idéal à tous, continuez le projet sans moi et posez les jalons du changement avec mon sang et ma chair.
Aucun sacrifice n’est énorme pour ce pays.
Je ne suis pas Thomas Sankara, ni Jerry Rawlings, je suis IBRAHIM TRAORÉ. Souvenez-vous de moi comme un réformateur pas d’un révolutionnaire. Souvenez-vous de moi comme le porteur d’espoir du peuple, celui qui est venu quand votre s@ng fut versé pour votre désir du changement.
J’irai jusqu’au bout de ma mission. Je ne la trahirai jamais, je ne trahirai pas votre confiance.
La mort ne m’effraie pas, je l’ai côtoyé au quotidien sur le champ de bataille, c’est l’échec qui m’effraie.
Si la mort m’épouse sur le chemin de cet idéal, ne me pleurez pas. Ne faîtes pas de ma tombe un sanctuaire. J’ai fait ce que je croyais juste pour mon pays. Je l’ai fait pour moi mais je l’ai fait pour vous aussi.