Tivaouane : Serigne Babacar Sy Abdou Aziz Dabakh dénonce le massacre du peuple palestinien
Le marabout Serigne Babacar Sy Abdou Aziz Dabakh a dénoncé lundi dans son sermon de la prière de l’Aïd-el-Adha, le massacre du peuple palestinien auquel assiste, impuissant, le monde musulman.
“Nos frères en islam palestiniens sont en train d’être tués de manière atroce. Même les enfants ne sont pas épargnés“, a dit le marabout qui dirigeait la prière de la fête l’Aïd, encore appelée Tabaski, à la mosquée Khalkhous de Tivaouane.
Pour le religieux, “tous les musulmans doivent s’impliquer pour mettre un terme à ce massacre qui n’a que trop duré“.
“Tous les musulmans du monde doivent se sentir concernés et prier pour que le peuple palestinien retrouve totalement la quiétude“, a dit Serigne Babacar Sy Abdou Aziz.
Le gouverneur de la région de Thiès Oumar Mamadou Baldé, le préfet du département de Tivaouane Mamadou Guéye et des chefs de service étaient parmi les fidèles qui ont assisté à la prière.
Le marabout Serigne Papa Mactar Kébé avait, avant lui, revisité les origines de la fête de Tabaski, soulignant le caractère non-obligatoire de ce sacrifice abrahamique, pour ceux n’en ont pas les moyens.
Ibrahim, “source intarissable“ et “figure importante dans la foi islamique“, s’est vu enfin gratifier par Allah d’un garçon, alors qu’il était d’un âge avancé. Il a accepté, malgré tout, d’immoler son fils pour prouver sa foi inébranlable et sa soumission totale à son Seigneur, a dit Papa Mactar Kébé.
Sur ordre divin, il avait aussi déposé son épouse et leur fils, un nouveau-né, à la Mecque, alors un désert inhabité, a-t-il raconté.
Selon lui, la Tabaski n’est pas seulement une fête pour manger et boire, mais un moment pour se souvenir du grand sacrifice d’Ibrahim.
Le gouverneur de la région de Thiès Oumar Mamadou Baldé, s’est réjoui de l’harmonie qui règne entre le temporel et le spirituel au Sénégal, tout en priant qu’Allah continue de placer notre pays sur la rampe du développement.
Le sermon de l’imam a été très instructif, en ce sens qu’il rappelle les valeurs islamiques de solidarité, de travail, comme base de développement d’un pays, “dans le calme“, a dit M. Baldé.