Affaire Bah Diakhaté : L’Apr exige sa libération « immédiate et sans condition »
L’Alliance pour la République (Apr) « dénonce avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire de Bah Diakhaté, activiste républicain ». Le parti de l’ancien président Macky Sall exprime sa vive « préoccupation au regard des dérives liberticides des nouvelles autorités ». Cela à travers un commun rendu public.
L’Apr notifié avoir très tôt alerté sur « la mise en péril de notre vivre-ensemble par le Pastef, au regard de son mode de présence en politique basé sur la violence, la haine, la manipulation, l’insulte, l’outrage et les agressions contre les institutions de la République. Moins de deux mois de gestion du pays par le Pastef, la paix civile est menacée, nos libertés sont agressées et la dictature est en gestation ».
Le document mentionne que cette arrestation consternante interpelle tous les républicains, tous les citoyens démocrates soucieux de l’avenir du Sénégal et attachés à la liberté, notamment la liberté d’expression. « Accepter que Bah Diakhaté soit dans les liens de la détention, c’est abdiquer, c’est ouvrir la voie à l’arbitraire et à toutes les forfaitures. L’Alliance pour la République exprime sa solidarité active à Bah Diakhaté et exige sa libération immédiate et sans condition », lit-on.
En conséquence, l’Apr appelle les militants et responsables, jeunes et femmes du parti et de la coalition BBY ainsi que tous les républicains et démocrates épris de paix et de justice à se mobiliser pour engager le combat pour la libération immédiate et sans condition de Bah Diakhaté et pour barrer la route aux fossoyeurs des libertés et de la démocratie.
L’activiste Bah Diakhaté « est revenu, au cours d’un live, sur les propos du leader du Pastef relatifs à la criminalisation de l’homosexualité et le reniement de ce dernier lors d’une conférence conjointe avec le leader de La France insoumise tenue à l’UCAD, sur une transaction foncière et sur le cas d’un vice-président du Pastef sanctionné par sa hiérarchie pour des questions de moeurs. De notre point de vue, aucun de ces faits ainsi évoqués et prouvés n’est constitutif ni d’injures publiques ni d’offense, encore moins de diffusion de fausses nouvelles », mentionne en outre le communiqué.