Audience avec le Patronat : L’UNCCIAS dément Dakaractu !
Suite à un article publié par Dakaractu intitulé « Audience avec le patronat : Quand le Président Diomaye ignore les errements de Serigne Mboup », l’Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCCIAS) tient à rectifier et informer l’opinion nationale et internationale que l’article en question est « complètement faux, nul et de nullité absolue ».
Selon l’UNCCIAS, « comme tous les autres chefs d’entreprise (Patronat) », le Président de la République a reçu et écouté le Patronat « religieusement avant de prendre acte sans ipso facto donner de réponse ». Le communiqué précise que « conformément aux règles protocolaires, Monsieur Serigne MBOUP a été reçu comme les autres et les civilités ont été au rendez-vous ». De plus, aucune information n’a été divulguée par les hôtes du Président et aucun communiqué n’a été émis par la présidence.
L’UNCCIAS s’interroge sur la fiabilité de l’information fournie par Dakar actu, suggérant une possible « mauvaise foi » ou tentative de ´dénigrer la personnalité » de Serigne Mboup. Par conséquent, l’organisation estime que « le droit de réponse s’impose pour qu’au moins l’honneur et la réputation de Monsieur Serigne MBOUP soient sauvés afin que nul n’en ignore ».
L’intervention de l’UNCCIAS lors de cette audience a principalement porté sur des questions liées au respect du calendrier électoral et à la limitation des mandats dans le secteur privé. L’organisation a souligné que depuis 2010, « les élections n’ont pas été organisées en dépit de la fin de nos mandats », en raison d’un « dilatoire de certains élus qui sont en place depuis plus de 30 ans ». De plus, l’UNCCIAS a fait référence à des décisions de la cour suprême par arrêt n° 25 et 26 du 20/12/2012 qui ne sont pas exécutées par l’autorité », ce qui, selon l’organisation, « consacre l’illégitimité du président de chambre de Dakar qui malgré cela gère des deniers publics ». L’UNCCIAS estime que ce manquement « fragilise notre crédibilité au sein des organisations spécialisées ». Selon l’organisation, ces décisions judiciaires devraient être appliquées conformément aux principes de « JUB – JUBAL – JUBANTI ».