Communication du Président Diomaye FAYE : L’art oratoire n’est pas inné – priorité à l’essentiel. Par Mohamed GASSAMA
Alors que nous ne vivons que les prémices de la nouvelle saison dite « l’ère DIOMAYE », il sort de nulle part et comme par miracle, une variété d’exégètes et de correcteurs, prétentieux de surcroît, qui s’empressent d’évaluer une copie qu’il serait judicieux et prudent de garder pour l’avenir. L’avenir ? Eh oui ! C’est bien ce que l’on va faire, a-t-on coutume de dire.
Cette race de commentateurs précoces s’arrogent un droit de regard sur la communication en oubliant leur devoir de regard sur la quintessence de la communication du Président nouvellement élu. En d’autres termes, on semble se plaire à jouer aux experts accrédités du « dress code » ou aux appréciateurs homologués et certifiés du bon ton ou de l’esthétique des genres. À ce propos, nous aimerions bien que les critiques d’aujourd’hui exposent leurs clichés d’hier ou qu’ils partagent leur première prise de parole en public. S’il est vrai que nous ne sommes pas témoin de toute l’histoire n’empêche que rien de ce qui a marqué l’histoire politique des trente dernières années ne saurait nous être étranger. Sous ce rapport, l’honnêteté commande de souligner que l’art oratoire n’est pas inné, il s’apprend. L’apprentissage se fonde sur la technique et cette dernière est à portée de main.
Loin de nous l’idée de remettre en cause le point de vue des uns et des autres ou de retomber dans les travers du passé en refusant le pluralisme ou la diversité d’opinions. Entendons-nous bien ! Nous respectons tous les avis voire toutes les remarques. C’est normal et c’est tant mieux pour l’affermissement de la démocratie et la sauvegarde des libertés d’expression, hautement conquises. Toutefois, des questions légitimes devraient s’imposer à chacun et à chacune de nous :
- Les sénégalais sont-ils dans le temps de l’inventaire ?
Assurément non ! En effet, après tant d’années d’épreuves, d’affliction, de coups et de heurts socio- politiques, ils ne souhaiteraient qu’une chose : qu’on les laisse savourer ces moments de sérénité et de placidité. - Qu’est-ce qui urge pour les sénégalais ?
Sans ambages et cela va de soi, ils voudraient bien un Président qui puisse, dans les meilleurs délais, mettre un terme à la gueuserie qui les suit depuis des décennies. Ce vœu, synonyme de faim, transcende toutes les contingences et autres conjonctures assimilables, pour le moment, à des détails de circonstance, à de la garniture, en un mot à de l’ACCESSOIRE.
Qu’on ne se trompe point ! Le seul combat qui vaille est celui de la réconciliation nationale, condition sine qua non de l’édification d’un Sénégal de paix, de justice, de concorde et de développement.
QU’ ALLAH FACILITE TOUT.
Mohamed GASSAMA Sénégalais de la Diaspora