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« J’ai regardé ma main, il n’y avait plus de doigt » : alerte au « ring finger », qui cause de graves lésions

L’arrachement d’un doigt à cause d’une grosse bague ou d’une chevalière qui s’accroche à un grillage, entre autres, est de plus en plus répandu, s’alarme un chirurgien. Ses patients sont souvent de jeunes hommes, qui peuvent rester amputés. En France, près d’un cas par jour est recensé.

Comme souvent, c’est arrivé en escaladant un grillage. Lenny avait l’habitude de franchir la clôture pour aller récupérer les ballons, au stade Pierre-Bérégovoy de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis). Un jeu d’enfant pour ce lycéen de 16 ans. Le 30 mai dernier, il réussit à rapporter la balle mais, en redescendant, il ressent un picotement à la main droite. « Quand j’ai regardé ma main, il n’y avait plus de doigt », raconte posément Lenny. Un petit filet de sang coule. L’ado vient d’accrocher au grillage la chevalière qu’il porte à l’auriculaire. Il ne le sait pas encore, mais il vient d’être victime d’un « ring finger ». « C’est une amputation de doigt sur une bague, avec arrachement des tendons et des nerfs », détaille le Dr Amir Hariri, chirurgien de la main qui a opéré Lenny à la clinique du Vert-Galant, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).