« Il y a de la fatigue dans les rangs » : le coup de blues des députés Renaissance
Tensions en réunion de groupe, lassitude devant la violence verbale et même, souvent, les menaces… Certains élus macronistes accusent une baisse de régime.« Ça m’a mis mal à l’aise », souffle un parlementaire Renaissance, en quittant, mardi dernier, la réunion du groupe à l’Assemblée nationale. « C’était la Saint-Charles, il s’est bien fait taper sur les doigts ! », embraye un autre. Ce matin-là, salle Colbert, l’élu du Bas-Rhin Charles Sitzenstuhl, porte-parole des députés du parti, est mis au banc des accusés. Une partie lui reproche ses déclarations récentes dans les médias, après le drame d’Annecy, pour réclamer « des quotas annuels d’immigrés » et « un durcissement de l’aide médicale d’État ». Une position bien plus radicale que la ligne officielle de la majorité.