À New York, les pharmacies se bunkerisent face aux gangs

Les rayons en libre-service des pharmacies sont désormais protégés par des placards fermés à clé et les clients doivent appuyer sur une sonnette pour se faire servir. Les vols massifs sont le fait de gangs qui envoient des petites mains avant de revendre les produits sur Internet.Anna, la pharmacienne du drugstore CVS du quartier de Chelsea, à New York, reste calme et polie derrière son comptoir : « Sir, je vous reconnais, vous étiez dans ce magasin la semaine dernière, vous êtes sur nos vidéos de surveillance, sortez immédiatement ou j’appelle la police. »