« Anti Karim Wade » : Guy Marius Sagna apporte des éclaircissements
L’activiste Guy Marius Sagna a levé toute équivoque quant aux termes qu’on lui attribue souvent. Il s’agit d’être un « antifrançais » en lien avec son slogan « France dégage » et d’un « anti-Karim Wade », quand il demande la reddition des comptes. Interpellé par le journaliste Babacar Fall, le député Guy Marius Sagna s’explique : « Je n’ai jamais été un anti-Karim Wade. Si je ne suis pas traité d’’antifrançais, c’est ‘anti-Karim Wade’. Être un militant de la reddition des comptes. Oui, j’étais et je le suis encore. Rien n’a changé. La preuve, je demande encore que la lumière soit faite.
« Ainsi, poursuit le député membre de l’opposition, « premièrement, nous avons une liste de plus d’une vingtaine de personnes. Cette liste-là s’est rétrécie comme peau de chagrin, parce qu’en réalité, de cette liste, il ne reste que le fils du président Abdoulaye Wade, Karim Meissa Wade. Deuxièmement, oui, il continue à être victime d’une injustice. Il est enfermé à ciel ouvert au Qatar. Tous les autres ministres, dès qu’ils ont accepté d’aller brouter dans les prairies beige-marron de l’Apr et du parti présidentiel, le procédure s’est miraculeusement éteinte. Oui, c’est en cela que consiste l’instrumentalisation de la justice pour liquider des adversaires politiques », analyse l’invité du « Grand Jury » de ce dimanche 5 février 2023 sur la RFM.
Le député donne l’exemple de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), comme une instrumentalisation de la justice. « Et l’utilisation de la Crei, avec tout ce que nous Sénégalais avons dit de la Crei, mais avec tout ce que des institutions internationales, judiciaires internationales ont eu à dire sur la Crei. Oui, c’est en cela qu’il y a eu injustice, l’instrumentalisation des institutions et dans le cas d’espèce de l’institution qui est la justice sénégalaise. Idem pour le président Khalifa Sall ; idem aujourd’hui pour le président du Pastef Ousmane Sonko, mais idem aussi pour des citoyens lambda », argumente-t-il.