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9e vague de Covid : cas positifs, hospitalisations… Tous les indicateurs en forte hausse

« Un renforcement de la vaccination s’impose » et « l’adhésion aux gestes barrière, dont le port du masque, devrait être accentuée pour protéger les plus vulnérables », écrit Santé publique France dans son rapport hebdomadaire.

La question n’est plus de savoir si la France est entrée dans une « 9e vague » de Covid-19, mais de savoir jusqu’où celle-ci va grimper. Tous les indicateurs sont en forte hausse, à deux semaines des vacances scolaires et à trois semaines de Noël. Dans son bulletin épidémiologique paru jeudi soir, Santé publique France estime notamment qu’ « un renforcement de la vaccination s’impose » et que « l’adhésion aux gestes barrières, dont le port du masque, devrait être accentuée pour protéger les plus vulnérables ». On fait le point.

Taux d’incidence en forte hausse, partout en France

Près de 55 000 cas positifs sont désormais recensés chaque jour (en moyenne) en France, soit un taux d’incidence proche de 500 cas pour 100 000 habitants sur sept jours. La hausse atteint quasiment 40 % par semaine. Ce décompte sous-estime forcément le nombre réel d’infections, car certaines personnes contaminées se contentent d’un autotest à la maison sans le déclarer ou ne se font même pas tester. Les symptômes ressentis sont souvent assez « corsés » (fatigue, fièvre, maux de tête ou de ventre, etc.).

Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée par cette 9e vague. Sur une semaine, le taux d’incidence grimpe d’au moins 20 % dans la quasi-totalité des départements. En comptant l’outre-mer, un seul territoire affiche une baisse : Mayotte. Par ailleurs, l’incidence est en hausse dans toutes les tranches d’âge. Elle est la moins élevée chez les enfants âgés de moins de 10 ans… qui sont aussi les moins testés.

Le nombre de tests (antigéniques et PCR) réalisés chaque jour repart lui aussi à la hausse. C’est logique : plus il y a de cas positifs, plus il y a de cas contact, et donc de personnes censées se faire dépister. Reste que le taux de positivité, correspondant au nombre de personnes positives rapporté au nombre de personnes testées, est lui aussi reparti à la hausse.

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