Coupe du monde 2022 : Le Qatar met les choses au clair sur les « faux » supporters
Afin de désamorcer la polémique des faux supporters présents au Qatar pour mettre l’ambiance, le comité de la Coupe du monde a publié un communiqué cinglant taillant les critiques à ce sujet.
Vous connaissez la technique du contre-incendie ? Vous allez en découvrir un exemple tout neuf de la part du comité de la Coupe du monde 2022. Critiqué sur le fait que de supposés faux supporters apparaissaient sur les vidéos de promotion de l’événement, le Qatar a nié en bloc dans un communiqué.
Afin de bien alimenter son propos, le pays du golfe persique nous a aussi déporté sur d’autres sujets avec des arguments parfois étranges.
Les supporters du monde entier habiteraient au Qatar
On apprend que la grande majorité des fans observés serait aussi des habitants qataris… « Des supporters des quatre coins du globe – dont beaucoup ont élu domicile au Qatar – ont récemment contribué à l’ambiance locale en organisant des marches et des défilés de supporters dans tout le pays et en accueillant les différentes équipes nationales à leurs hôtels.
De nombreux journalistes et commentateurs sur les réseaux sociaux ont émis des doutes sur le fait qu’il s’agisse de « vrais » supporters. Nous rejetons totalement ces affirmations, qui sont aussi décevantes que peu surprenantes.
Le Qatar, comme le reste du monde, est composé de fans de football de tous les horizons, dont beaucoup partagent des liens émotionnels avec plusieurs nations. Dans différents endroits du monde, les supporters ont des traditions qui diffèrent, des façons différentes de faire la fête, et si cela peut contraster les habitudes en Europe ou en Amérique du Sud, cela ne signifie pas pour autant que la passion pour le football est moins authentique.
Les journalistes sur le terrain qui parlent et rencontrent ces supporters se rendent compte de la réalité« , a écrit le Comité Suprême.
Une pique à l’Occident pour essayer de noyer le poisson sur une tentative vaine de vendre une ambiance assez morose pour le moment… Ce communiqué ne devrait pas calmer les ardeurs des mauvaises langues européennes comme sud-américaines.