Comment l’affaire Sarah a contribué à fixer le seuil du consentement sexuel à 15 ans
Alors que le procès de l’agresseur de Sarah, 11 ans à l’époque des faits en 2017, s’ouvre ce mercredi, une loi abolit désormais la notion de consentement sexuel pour les jeunes adolescents, exposant les adultes coupables à vingt ans de prison, en cas de viol.« Nous ne pouvons pas admettre qu’un enfant de 11 ans puisse être réputé consentant lorsqu’il a une relation sexuelle avec un adulte. » Les propos sont d’Emmanuel Macron, tout jeune locataire de l’Élysée, en novembre 2017, devant des représentants d’associations et de magistrats. L’affaire Weinstein a éclaté, le président promet de faire de la lutte contre les violences envers les femmes une « cause nationale », et parmi les mesures évoquées, la fixation d’un âge en dessous duquel un enfant ne pourrait être considéré comme sexuellement consentant.
Leparisien