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«Il aurait pu mourir» : roué de coups dans la file d’une station-service, un quinquagénaire hospitalisé

Selon nos informations, la victime patientait pour avancer vers les pompes à essence, à Herblay-sur-Seine (Val-d’Oise), quand elle a klaxonné un véhicule qui tentait de resquiller. Plusieurs individus en sont descendus et ont frappé cet homme de 51 ans, avant de prendre la fuite. Une enquête est en cours.

À Herblay-sur-Seine (Val-d’Oise), ce dimanche, une large tache de sang marque toujours la chaussée de l’avenue de la Libération. C’est ici que la veille au soir, vers 19h30, un homme s’écroulait, inconscient, après avoir été violemment frappé alors qu’il se trouvait dans la longue file d’attente pour tenter d’atteindre la station-service Total située à quelques dizaines de mètres. Selon nos premières informations, la victime patientait pour avancer vers les pompes quand elle a klaxonné un véhicule tentant de resquiller. Trois à quatre individus en seraient alors descendus, faisant bientôt s’abattre une pluie de coups sur cet homme de 51 ans, avant de finalement prendre la fuite.

Grièvement blessé, cet habitant d’Eaubonne s’est vu prodiguer les premiers soins par la police municipale, arrivée en premier sur place, avant d’être prise en charge par les pompiers du Val-d’Oise et le Samu pour être transporté vers l’hôpital de Pontoise.

« Les gens sont fous »

Toujours hospitalisé ce dimanche, celui-ci souffre de plusieurs fractures, notamment à la mâchoire, et d’un traumatisme crânien mais ses jours ne sont pas en danger. Une enquête pour violences volontaires en réunion a été ouverte par le parquet de Pontoise et confiée au commissariat de Cergy. Ce dimanche, son état de santé n’avait pas encore permis l’audition de la victime et les auteurs étaient toujours activement recherchés. Finalement, deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue.

Sous le choc, la famille de l’automobiliste agressé est en colère et souhaite le faire savoir. « Les gens sont fous. Faire ça à quelqu’un pour un plein d’essence, un coup de klaxon. C’est de la méchanceté gratuite », tempête sa sœur Lydie, non présente sur place au moment des faits, et qui a été prévenue dans la soirée par le Samu. « Dans son malheur, mon frère, qui est un grand gentil, a eu de la chance, cela aurait même pu être encore pire, il aurait pu mourir. Je veux que ces gens soient retrouvés et qu’ils payent », ajoute-t-elle émue.