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PÉDOPHILIE DANS LES DAARASJAMRA exige une application rigoureuse de la loi et appelle à

«une purge énergique» face aux «frasques à répétition de ces usurpateurs»

L’ONG islamique JAMRA s’est horrifiée, hier, devant le scandale de pédophilie incriminant un oustaz qui défraie la chronique au Sénégal. A travers un communiqué, Mame Mactar Guèye et Cie lèvent toute équivoque au sujet de leur posture, demandant que la justice aille jusqu’au bout.L’ONG islamique «exige une application rigoureuse de la loi», indique son communiqué, interpellant dans la foulée l’instance suprême de la corporation : «Il est temps que la ‘Fédération nationale des Associations des écoles coraniques’, où un grand ami de JAMRA, l’éminent Oustaz Adama Seck, a été récemment porté à la vice-présidence, mette un terme, par une purge énergique, aux frasques à répétition de ces usurpateurs, qui ont infiltré cette noble corporation pour donner libre cours à leurs bas-instincts de pédophiles.»Serigne Assane Mbacké «Khelcom» est citée dans «une sordide affaire» de pédophilie dont il serait le cerveau, exploitant sexuellement des jeunes mineurs avec des présumés complices.

«Aujourd’hui, l’opinion est à nouveau sous le choc suite aux pathétiques témoignages, ayant fuité des PV d’audition de la Police, de jeunes victimes d’un «ouztas» pervers qui, sous couvert de sa fonction, ô combien respectable, profitait sans vergogne de l’autorité morale qu’il est censé incarner vis-à-vis de ses jeunes victimes, pour les pervertir», s’indigne JAMRA.«Un scandale similaire fut naguère énergiquement dénoncé par JAMRA, en avril 2009, consécutivement à l’inconduite hautement répréhensible du « maître coranique », S.A. Niang, confondu par une enquête de la Gendarmerie dans une triste affaire de pédophilie, qui avait tenu en émoi les populations du paisible village de Goulom (Daara Djolof), devenu pour la circonstance tristement célèbre», souligne l’ONG islamique. Avant de rappeler : «Le sommet de l’hypocrisie a été atteint* en décembre 2020, à travers un autre scandale sexuel ayant eu pour théâtre la commune de Ouakam, à l’actif d’un «maître coranique», qui ne l’est que de nom, et qui profitait de l’immaturité et de la naïveté de ses «talibés» (apprenants), pour abuser sexuellement d’eux, depuis… 1999 !»

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