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Décès : Bernard Pons, ancien ministre et secrétaire général du RPR, est mort, indique sa famille

CARNET NOIR – Fidèle de Jacques Chirac, ce médecin avait connu une longue carrière politique débutée dans le Lot.

« La disparition de Bernard Pons marque la fin d’une époque. Celle des grands moments de compagnonnage, de la politique épique, du gaullisme triomphant. J’aimais beaucoup cet homme qui a tant donné à sa famille politique. » L’hommage vibrant de Nicolas Sarkozy suffit à démontrer le poids qu’avait Bernard Pons à droite. Né le 18 juillet 1926 à Béziers, le médecin devenu secrétaire général du RPR (ancêtre de LR) et ministre est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé sa famille.

Pugnace et enthousiaste, Bernard Pons avait débuté sa carrière politique en 1967 dans le Lot, avant d’être élu député de l’Essonne puis de Paris, de 1981 à 2002. Il fut aussi secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture dans les gouvernements Chaban-Delmas et Messmer, de 1969 à 1973, mais ne participe pas aux gouvernements du septennat de Valéry Giscard d’Estaing qu’il critiquera durement.

« Docteur Pons », fidèle de Mister Chirac

Pugnace et enthousiaste, Bernard Pons avait débuté sa carrière politique en 1967 dans le Lot, avant d’être élu député de l’Essonne puis de Paris, de 1981 à 2002. Il fut aussi secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture dans les gouvernements Chaban-Delmas et Messmer, de 1969 à 1973, mais ne participe pas aux gouvernements du septennat de Valéry Giscard d’Estaing qu’il critiquera durement.


« Docteur Pons », fidèle de Mister Chirac

Le « docteur Pons » est surtout un fidèle de Jacques Chirac. Le Corrézien le fait ainsi élire au Conseil de Paris en 1983 dans le 17e arrondissement, et Pons prend par deux fois la tête du Rassemblement pour la République (RPR), créé par Chirac en 1976 : d’abord comme secrétaire général de 1979 à 1984, puis en 1988 comme président du groupe RPR à l’Assemblée. Le passage le plus marquant de sa carrière fut sans doute son passage au ministère des DOM-TOM en 1986, un mandat marqué par le massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, qui fait 21 morts (19 Kanaks et 2 militaires) entre les deux tours de la présidentielle de 1988, et dont on lui fera porter la responsabilité.

TOUTINFO.NET (avec 20 Minutes)