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La police égyptienne effectue une descente dans un média après l’arrestation d’un journaliste

Trois rédacteurs en chef égyptiens du média local Mada Masr ont été poursuivis en justice après la descente de police en civil dans son bureau dimanche, a annoncé le site.

« Nous venons de récupérer nos téléphones et ordinateurs portables. Les forces de sécurité sont parties. Lina Attalah, Mohamed Hamama et Rana Mamdouh ont été conduits au parquet, selon l’un des hommes qui sont entrés dans nos bureaux », a déclaré le site de nouvelles indépendant.

Selon des médias sociaux, neuf officiers en civil ont interrogé les journalistes sur place pendant plusieurs heures, leur demandant de déverrouiller leurs téléphones et leurs ordinateurs portables et de les leur remettre.

 On ignore où se trouvent les trois personnes qui ont été arrêtées.

Le raid de dimanche a eu lieu aux environs de 13h30 (11h30 GMT), un jour après que Shady Zalat, 37 ans, rédacteur en chef qui travaillait pour le site Web important depuis 2014, ait été arrêté à son domicile.

Selon le fil Twitter du site d’informations, Zalat a été libéré plus tard dimanche vers 17h30 (15h30 GMT).

Mada Masr publie des enquêtes sur la corruption et les problèmes de sécurité en arabe et en anglais.

Il a publié un article controversé la semaine dernière dans lequel il était affirmé que le fils de Mahmoud, président du président Abdel-Fattah al-Sissi, serait muté à Moscou pour un poste diplomatique.

Son affectation à un poste de renseignement supérieur en Égypte a eu lieu après qu’il eut été critiqué au sein de l’appareil de sécurité, a rapporté Mada Masr.

Le raid de dimanche a eu lieu aux environs de 13h30 (11h30 GMT), un jour après que Shady Zalat, 37 ans, rédacteur en chef qui travaillait pour le site Web important depuis 2014, ait été arrêté à son domicile.

Selon le fil Twitter du site d’informations, Zalat a été libéré plus tard dimanche vers 17h30 (15h30 GMT).

Mada Masr publie des enquêtes sur la corruption et les problèmes de sécurité en arabe et en anglais.

Il a publié un article controversé la semaine dernière dans lequel il était affirmé que le fils de Mahmoud, président du président Abdel-Fattah al-Sissi, serait muté à Moscou pour un poste diplomatique.

Son affectation à un poste de renseignement supérieur en Égypte a eu lieu après qu’il eut été critiqué au sein de l’appareil de sécurité, a rapporté Mada Masr.

L’article, citant des responsables égyptiens et égyptiens anonymes, donnait des détails sur les agences de sécurité du pays à un moment où la liberté de la presse diminuait dans la nation la plus peuplée du monde arabe.

L’AFP a approché le ministère de l’Intérieur pour un commentaire en vain.

Un journaliste de Mada Masr, s’exprimant devant le bâtiment du site d’informations, a déclaré dimanche à l’AFP que des policiers étaient toujours à l’intérieur.

Il a décrit avoir vu plusieurs véhicules appartenant aux forces de sécurité et rencontré des policiers en civil à l’entrée du bâtiment.

« Ils m’ont d’abord empêché d’entrer puis ils m’ont emmené au sixième étage, où se trouve le bureau. Nous avons frappé à la porte et j’ai vu mes collègues pendant une fraction de seconde », a-t-il déclaré.

« Un policier, également en civil, a déclaré que nous ne voulions personne venir ni partir et j’ai été laissé partir », a-t-il ajouté.           

Journalistes étrangers détenus         

Deux journalistes de France 24, venus interviewer la rédactrice en chef de Mada Masr, Lina Attallah, ont également été arrêtés sur les lieux.

« Nous avons demandé pourquoi nous étions détenus mais personne n’a répondu », a déclaré à l’AFP Eric de Lavarene, l’un des reporters de France 24. Il a déclaré qu’il avait eu le temps d’alerter l’ambassade de France de son arrestation.

Ils ont été relâchés avec d’autres journalistes de Mada après que les forces de sécurité eurent quitté les lieux.

Les avocats réunis à l’extérieur du bâtiment se sont vu refuser l’entrée pour parler aux journalistes.

Le groupe de défense des droits Amnesty International a condamné le raid de dimanche et a appelé le gouvernement à « s’abstenir de punir les journalistes pour leur travail légitime ».

L’Egypte emprisonne plus de journalistes que tout autre pays derrière la Chine et la Turquie, selon le comité de surveillance basé à New York basé au Comité de la protection des journalistes.

Mada Masr est l’un des centaines de sites Web bloqués par les autorités égyptiennes ces dernières années. Vous ne pouvez y accéder au pays que via une application de réseau privé virtuel (VPN).

(AFP avec Toutinfo.net)