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Coptés par le Conseil constitutionnel: Mamadou Lamine Diallo accuse les membres de la société civile de »mafia »

Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo accuse les membres de la société civile copté par le Conseil constitutionnel de complices de la sélection des membres de la future mafia du pétrole et du gaz sénégalais. A l’en croire, l’enjeu de la présidentielle du 24 février 2019  est la gestion du gaz naturel sénégalais et président Macky Sall est décidé à le gérer avec les affidés qu’il aura choisis. D’après Mamadou Lamine Diallo, le chef de l’Etat  est soutenu dans cette œuvre par une partie de la société civile et de la communauté internationale. Pour ce député de l’opposition, le parrainage anarchique contribue à la corruption de la démocratie. Ainsi au vu de la liste lue par le Conseil Constitutionnel pour déterminer l’ordre  de dépôt des dossiers de candidature, dit-il, «on peut deviner la suite dans le traitement des doublons». M. Diallo est convaincu que dans quelques semaines, Macky Sall se  choisira les candidats à la présidentielle en cherchant l’aval de la société civile. Une société civile, pourtant, tient-il à souligner, avait en 2012 participé à la lutte pour la démocratie dans le cadre du M23. Le parlementaire se demdande ce qui a changé entre temps.

Mamadou Lamine Diallo Président du mouvement Tekki (bis)

Si le pouvoir en place est aux anges avec 7356 miliards obtenu au groupe consultatif de Paris, le député Mamadou Lamine Diallo relative voire minimise. Car, d’après le parlementaiore non moins économiste, le Trésor public a besoin à court terme 1000 milliards cash. Il est sidéré lors qu’il entend les gens du régimeaffirmer que pour apprécier le redressement des comptes publics, la première mesure permettant de vérifier l’impact d’une politique économique est  le taux de croissance. A l’en croire, les critères de convergence de l’UEMOA même modifiés en 2015 de premier et de second rang ne mentionnent pas le taux de croissance. S’il s’agit des comptes publics, tient-il à préciser, l’indicateur pertinent est le déficit budgétaire et son financement surtout. La vérité est que, dit-il, ce déficit  est de plus de 1200 milliards à fin décembre 2018. Pour l’instant, renseigne Mamadou Lamine Diallo le Sénégal ne dispose que 220 milliards environ bloqués à la BCEAO à la demande du FMI pour 2019. Aussi dénonce-t-il, la détresse dans laquelle se trouvent les PME PMI sénégalaises à qui l’Etat Macky Sall doit de l’argent.

( Toutinfo.net )