AUGUSTIN SENGHOR SUR L’ABSENCE DE SADIO MANE
«Peut-être que c’est un mal pour un bien…» Le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, dit regretter l’absence de Sadio Mané sur la liste des joueurs convoqués en perspective du match amical, Angleterre-Sénégal, du 10 juin. Toutefois, il estime que cette absence peut constituer une opportunité pour tester la profondeur de l’effectif national. Il a fait l’annonce en marge de la conférence de presse de l’ambassadeur du Royaume-Uni au Sénégal, relativement au match amical à Nottingham. Non convoqué pour les deux matches amicaux opposant le Sénégal à l’Irlande le 6 juin à Dublin et à l’Angleterre le 10 juin à Nottingham, le président de la fédération sénégalaise de football a réagi sur l’absence de Sadio Mané. «Oui, forcément, c’est un pincement au cœur. Tout le monde sait ce que représente Sadio pour notre équipe. Mais, en concertation avec le sélectionneur, il a été décidé de ne pas le retenir cette fois», a déclaré Augustin Senghor, à l’APS, en marge de la conférence de presse de l’ambassadeur du Royaume-Uni au Sénégal Juliette John, en direction du match amical opposant l’Angleterre et le Sénégal. Poursuivant, le président de la FSF souligne que cela pouvait être aussi un mal pour un bien, aussi bien pour le joueur que pour l’équipe. «Aussi bien pour lui que pour nous, on espère le retrouver au mieux de sa forme pour les échéances futures. Le plus important c’est que Sadio soit là et prêt pour les grands rendez-vous à venir», espère le dirigeant. Revenant sur l’impact de l’absence de Sadio Mané sur le match entre Threes Lions et Lions du Sénégal, Augustin Senghor pense que ce match est «une belle opportunité pour d’autres de se montrer, de prouver qu’ils peuvent évoluer aux côtés des cadres et faire progresser l’équipe». «Il y a plusieurs listes de sélection où des stars ont été mises au repos pour mieux revenir en septembre, plus fraîches et plus performantes », soutient -t-il. Pour le rassemblement qui tombe en fin de saison, Me Senghor note que le contexte est particulier. «C’est un moment propice à la gestion physique des cadres, après une saison intense. On est dans une période où certains joueurs peuvent avoir besoin de souffler. Il y a d’autres compétitions à venir, comme la coupe du monde des clubs, et les calendriers sont de plus en plus chargés», indique le président de la fédération. Fatou DIOUF