Situation financière : Les assurances de Cheikh Diba aux investisseurs financiers
Le Ministère des Finances et du Budget (MFB) a organisé une rencontre virtuelle avec la communauté des investisseurs internationaux afin de partager les conclusions du rapport de la Cour des Comptes et de présenter les mesures correctives et réformes déjà mises en œuvre ou envisagées pour renforcer la gestion des finances publiques.
Cette réunion a rassemblé 371 participants, dont des investisseurs internationaux majoritairement anglo-saxons, américains et européens. Selon le ministre des finances et du budget, « cet exercice traduit une volonté de bâtir une gouvernance financière solide et crédible ». Devant les investisseurs, le ministre a exposé les défis liés à la gestion des finances publiques relevés par la Cour des Comptes, tout en détaillant les réponses apportées par le gouvernement. Parmi ces réponses figurent l’amélioration des mécanismes de contrôle budgétaire, l’optimisation de la gestion de la dette publique, le renforcement de la fiabilité des statistiques de finances publiques et la mise en place d’un système d’information intégré pour une digitalisation des opérations et une meilleure traçabilité des finances de l’État.
Un déficit ramené à 3 % d’ici 2027
Pour le gouvernement, il s’agit d’assurer « un assainissement progressif des finances du pays tout en soutenant les ambitions de développement économique ». Selon le ministre Cheikh Diba, le Sénégal poursuit son objectif de réduction du déficit budgétaire, avec une trajectoire de consolidation crédible visant à ramener ce déficit à 7,1 % du PIB en 2025, puis à 5 % en 2026, pour atteindre 3 % d’ici 2027. Le ministre a également rappelé que l’État continuera à considérer favorablement les opportunités de gestion active de sa dette, conformément à sa stratégie de gestion de la dette à moyen terme.
Les perspectives de croissance induites par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, la maîtrise du déficit grâce à la trajectoire de consolidation et le recours aux instruments de financement innovants permettront de réduire le ratio d’endettement, a rassuré l’argentier de l’État.

