Présidence du Cng : les graves accusations de Doudou Ndiaye Diecko contre Khady Diène Gaye
Nommé conseiller du nouveau président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte, Doudou Ndiaye Diecko a rejeté l’offre avant de claquer la porte. Interrogé par L’Observateur, le président des amateurs de lutte énumère les raisons de sa démission.
D’emblée il constate pour le regretter «que l’actuelle ministre des Sports [Khady Diène Gaye] n’a aucune considération pour le monde de la lutte». La preuve, soutient-il, «elle a attendu jusqu’au dernier moment pour nous informer de sa décision de convier les acteurs de la lutte.» Diecko de poursuivre : «C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures. C’est la première raison de ma démission au poste de conseiller.»
Il formule ainsi la «deuxième raison» de son départ : «[Celle-ci] reste le choix du [successeur de Bira Sène]. On a vu qu’elle a préféré appeler les lutteurs pour faire leur choix concernant le président du CNG. Les lutteurs n’ont jamais participé à l’élection du président du CNG parce qu’ils sont en activité. Est-ce que vous avez une fois vu des footballeurs participer à l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football [FSF] ? Non, jamais. C’est pareil pour la lutte. Les lutteurs n’ont pas d’avis à donner pour le choix du président.[…].»
Pire, il fait de graves accusations concernant la nomination de l’arbitre Malick Ngom. «A l’issue des votes, Bira Sène avait devancé son challenger. Mais, la ministre a préféré nommer Malick Ngom parce que ce dernier est de Pastef», martèle l’interlocuteur du journal du Groupe futurs médias.