Redressement de l’économie nationale :Ce que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exige à Ousmane Sonko
Hier, lors de la présentation du référentiel Sénégal 2050, le Premier ministre Ousmane Sonko a invité les syndicalistes à surseoir à certaines revendications, en attendant le redressement de l’économie du Sénégal. Ce que le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise n’entend pas de cette oreille.
Sur la RFM, le coordonnateur dudit collectif, Omar Dramé, estime que l’État doit d’abord évacuer les points urgents et respecter les engagements déjà signés. ‘’En tant qu’organisation syndicale, le Premier ministre devrait d’abord recevoir les organisations syndicales pour discuter sur nos revendications, parce qu’on ne peut pas, à travers la presse, entendre le Premier ministre dire que nous devons surseoir à nos revendications. Nous ne sommes pas d’accord par rapport à cette méthode, parce que nos revendications sont légitimes et justifiées. Nous ne pouvons pas réclamer, en tant qu’organisation syndicale, des choses qui ne sont pas véritablement à la portée du gouvernement, parce que depuis des années, nous avons une plateforme revendicative au niveau du collectif par rapport à la généralisation des indemnités de logement, à la question des chauffeurs, des contractuels et récemment même des contrats qui ont été arrêtés au niveau du ministère des Mines’’, soutient le syndicaliste.
Omar Dramé a demandé au Premier ministre de recevoir les différents syndicats pour discuter de leurs doléances.
‘’Il faut que le Premier ministre puisse s’asseoir avec les organisations syndicales autour d’une table et discuter, parce que cela ne peut pas être appréhendé pour dire que le pays est en ruine, il n’y a rien et qu’il faut surseoir à votre revendication. Nous, on ne procède pas de la sorte. Nous savons pertinemment que le gouvernement peut bien faire des choses allant dans le sens de régler nos revendications. Maintenant, on pourrait être d’accord, s’ils nous avaient demandé de leur accorder un peu de temps, mais nous demander de surseoir à notre plateforme revendicative parce qu’il y a des difficultés, nous ne l’accepterons pas’’.