AVEC DES SYMPTOMES DE LA FIEVRE APHTEUSE: Une maladie mystérieuse ravage le cheptel à Kolda
Une maladie soupçonnée d’être la fièvre aphteuse est en train de décimer le cheptel dans la région de Kolda , mais également à Samé Kanta, une commune située dans la région de Sédhiou. Les éleveurs qui commencent à compter le nombre de bêtes mortes, dénoncent l’absence de réaction des services de l’élevage.
Les éleveurs des régions de Kolda et de Sédhiou sont dans le désarroi depuis quelques temps. Ils sont en train de regarder, impuissants, leur cheptel mourir à cause de la propagation d’une maladie dont ils ignorent les origines pour le moment. En effet, la maladie sévit depuis quelques jours au village Sébéré Koyo qui se situe à 5 km de Kolda, dans la commune de Dioulacolon. Chaque jour, les éleveurs enregistrent au moins la mort d’une bête. Le maire de Tankanto Escale a sonné l’alerte hier, sur la situation catastrophique qui prévaut dans sa commune. A l’en croire, si les autorités, notamment le service de l’élevage ne prennent pas des dispositions, le cheptel sera décimé dans la région de Kolda. Déjà dans la commune de Bagadadji, les éleveurs ont enregistré 5 vaches mortes. Et d’après nos interlocuteurs, la région de Sédhiou n’est pas en reste.
Au village de Saré Farim dans la commune de Sam Kanta, les éleveurs commencent à compter les morts. Si dans la région de Kolda ce sont pour le moment les bovins qui sont concernés, à Saré Farim la maladie s’attaque aux petits ruminants, notamment les chèvres.
On soupçonne que cette pathologie animale soit la fièvre aphteuse qui est une maladie virale animale généralement bénigne qui affecte notamment les bovins, les porcins, autres ovins. Mais, il est impossible pour le moment de le confirmer parce que les services vétérinaires de Kolda qui sont alertés par les éleveurs tardent à réagir. D’où la colère de certains éleveurs qui considèrent cette attitude comme un mépris à leur égard. On annonce, toutefois, une conférence de presse du responsable régional de l’élevage de Kolda pour éclairer la lanterne des éleveurs sur cette maladie qui a fini d’installer la psychose chez eux. En tout état de cause, plus les services tardent à réagir plus la maladie fera des victimes surtout en cette veille de la fête de tabaski.
( Ousseynou BALDÉ « L’AS » et Toutinfo )