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Arrêter d’arrêter un Journaliste, c’est un ordre de la démocratie…

Au Sénégal, l’on a l’impression que les régimes changent mais la méthode de torturer la liberté d’expression demeure. Depuis presque le début du règne Diomaye-Sonko, les arrestations se multiplient. Pour des raisons pas très importantes. Donc presque impopulaires. L’arrestation de Kader, ancien présentateur d’émission à la Rdv, actuel chroniqueur à la Sen tv pour un motif qu’on pouvait juste démentir au nom de la démocratie et celle du Journaliste Cheikh Seck pour soi-disant diffusion de fausses nouvelles présagent un risque de briser la liberté de ton, d’expression et d’écorner la démocratie sénégalaise.

Tellement le motif soutenu est banal. La grandeur humaine devrait obliger aux nouvelles autorités de transcender ces détails souvent remarqués dans le débat public. On pensait avoir dépassé ces broutilles depuis le régime de Macky Sall. Hélas ! voilà que celui de du président Diomaye pérennise ses actes hostiles à la vie démocratique d’un pays du « Wakh Sa khalaate. » Où des analystes autorisées ont le plein droit de diagnostiquer les faits de l’actualité. Quoi que ça dérange ou vexe les autorités étatiques. « Les faits sont têtus », dit-on dans notre jargon. Il faut savoir raison garder.

Amadou Seck